mercredi 6 février 2013
Assassinat de Chokri Belaid : un manifestant tabassé par la police
RIEN N A CHANGE LES MEMES IMAGES QU AVANT LA REVOLUTION ON AURAIT DU GARDER NOTRE BEN ALI
Assassinat par balles de Chokri Belaïd
Pauvre Chokri Belaid et pauvre veuve que dieu soit avec vous PAUVRE TUNISIE
GHANNOUCHI m'a tué
lundi 4 février 2013
Hamida Djandoubi, le dernier condamné à mort Guilllotiné en France
Qui, aujourd'hui, se souvient de Hamida Djandoubi ? Il tient pourtant une place à part dans les annales de la justice française, dernier condamné à mort dont la sentence fut exécutée. Condamné pour le viol, la torture et l'assassinat avec préméditation d'Elisabeth Bousquet, sa maîtresse de 21 ans, Djandoubi fut le troisième homme dont la tête tomba pendant le septennat de Valéry Giscard d'Estaing, après Christian Ranucci (28 juillet 1976), et Jérôme Carrein (23 juin 1977). Djandoubi fut le dernier que le président ne gracia pas, indiquant vouloir "laisser la justice suivre son cours". Un cours expéditif : condamné le 25 février 1977 à la peine capitale par les assises des Bouches-du-Rhône au terme d'un procès de deux jours, le prisonnier fut guillotiné cinq mois plus tard.
Hamida Djandoubi a débarqué à Marseille neuf ans plus tôt, en 1968. A l'époque, il a 22 ans. C'est la première fois qu'il quitte sa Tunisie natale... Très vite, il trouve un emploi de manutentionnaire, s'intègre avec facilité dans une société française sur laquelle Mai 68 a fait souffler un vent de modernité. En 1971, l'accident qui le prive d'une jambe le brise moralement : ses amis décrivent un autre homme, cruel et agressif, atteint dans sa virilité. Avec les femmes, cet ancien séducteur ne tarde pas à devenir une brute. Se découvrant un talent de proxénète, il réussit à prostituer quelques filles terrorisées. Le refus d'Elisabeth Bousquet de céder aux menaces d'un amant qui veut la mettre sur le trottoir le rend fou de colère : il l'insulte, la bat. Condamné à plusieurs mois de détention après la plainte déposée par cette jeune femme à peine sortie de l'adolescence, il hurle, promet de la punir.
La cavale de Djandoubi ne dure pas : il est arrêté au bout de quelques mois, écroué à Marseille. Dans l'espoir d'obtenir la clémence des juges, il ne fait aucune difficulté à reconnaître les faits ; il se prête même à la reconstitution de son crime. De leur côté, les deux mineures sont poursuivies pour complicité et incarcérées aux Petites Baumettes, le quartier des femmes de la maison d'arrêt. Pour elles, cette incarcération est un soulagement. "Lorsque je suis allé les voir, racontera plus tard l'un de leurs avocats, je m'attendais à les voir détruites, au regard du dossier que j'avais étudié et des tortures épouvantables. En réalité, je les ai trouvées libérées, car après l'enfer qu'elles avaient vécu, la prison c'était le paradis !" Il obtiendra leur libération en novembre 1974, leur acquittement en février 1977.
La France se passionne pour le procès de Djandoubi, ce meurtrier que certains journaux n'hésitent pas à comparer à Adolf Hitler. Alors qu'il risque la mort, les associations se mobilisent, de nombreuses voix s'élèvent pour réclamer "l'abolition d'une peine barbare et inutile qui déshonore" le pays. Ses deux avocats, dont le ténor du barreau marseillais Emile Pollak, mettent toute leur énergie à lui éviter la sanction suprême. Ils fouillent son passé, cherchent des circonstances atténuantes, racontent l'histoire d'un garçon "doux, docile, travailleur et honnête" dont la vie a basculé après son accident. "Une âme démoniaque !" rétorque le procureur général Chauvy, pas plus convaincu par ces arguments que les psychiatres : pour eux, Hamida Djandoubi "constitue un colossal danger social", en dépit d'une "intelligence supérieure à la moyenne". Cette expertise sera décisive. La condamnation, prononcée à l'unanimité du jury, est accueillie par des applaudissements.
Hamida Djandoubi a débarqué à Marseille neuf ans plus tôt, en 1968. A l'époque, il a 22 ans. C'est la première fois qu'il quitte sa Tunisie natale... Très vite, il trouve un emploi de manutentionnaire, s'intègre avec facilité dans une société française sur laquelle Mai 68 a fait souffler un vent de modernité. En 1971, l'accident qui le prive d'une jambe le brise moralement : ses amis décrivent un autre homme, cruel et agressif, atteint dans sa virilité. Avec les femmes, cet ancien séducteur ne tarde pas à devenir une brute. Se découvrant un talent de proxénète, il réussit à prostituer quelques filles terrorisées. Le refus d'Elisabeth Bousquet de céder aux menaces d'un amant qui veut la mettre sur le trottoir le rend fou de colère : il l'insulte, la bat. Condamné à plusieurs mois de détention après la plainte déposée par cette jeune femme à peine sortie de l'adolescence, il hurle, promet de la punir.
"Une âme démoniaque !" dira le procureur général
Sitôt libéré de prison, dans la nuit du 3 au 4 juillet 1974, Hamida Djandoubi l'enlève sous la menace d'une arme. Arrivé chez lui, il la jette à terre, l'assomme à coups de bâton, la frappe au ceinturon. Puis il la viole avant de lui brûler les seins et le sexe avec le bout incandescent de sa cigarette - Djandoubi a vu faire les caïds du "milieu" marseillais. L'agonie de la malheureuse n'en finit pas. Son bourreau décide de l'immoler. Il l'asperge d'essence, craque une allumette. En vain. Déterminé à l'éliminer, il traîne le corps jusqu'à son cabanon de Lançon-de-Provence ; là, il l'étrangle, sous les yeux épouvantés de deux mineures qui partagent sa vie et auxquelles il impose le tapin. L'une d'elles le dénoncera à la justice, quelques jours après la découverte du corps.La cavale de Djandoubi ne dure pas : il est arrêté au bout de quelques mois, écroué à Marseille. Dans l'espoir d'obtenir la clémence des juges, il ne fait aucune difficulté à reconnaître les faits ; il se prête même à la reconstitution de son crime. De leur côté, les deux mineures sont poursuivies pour complicité et incarcérées aux Petites Baumettes, le quartier des femmes de la maison d'arrêt. Pour elles, cette incarcération est un soulagement. "Lorsque je suis allé les voir, racontera plus tard l'un de leurs avocats, je m'attendais à les voir détruites, au regard du dossier que j'avais étudié et des tortures épouvantables. En réalité, je les ai trouvées libérées, car après l'enfer qu'elles avaient vécu, la prison c'était le paradis !" Il obtiendra leur libération en novembre 1974, leur acquittement en février 1977.
La France se passionne pour le procès de Djandoubi, ce meurtrier que certains journaux n'hésitent pas à comparer à Adolf Hitler. Alors qu'il risque la mort, les associations se mobilisent, de nombreuses voix s'élèvent pour réclamer "l'abolition d'une peine barbare et inutile qui déshonore" le pays. Ses deux avocats, dont le ténor du barreau marseillais Emile Pollak, mettent toute leur énergie à lui éviter la sanction suprême. Ils fouillent son passé, cherchent des circonstances atténuantes, racontent l'histoire d'un garçon "doux, docile, travailleur et honnête" dont la vie a basculé après son accident. "Une âme démoniaque !" rétorque le procureur général Chauvy, pas plus convaincu par ces arguments que les psychiatres : pour eux, Hamida Djandoubi "constitue un colossal danger social", en dépit d'une "intelligence supérieure à la moyenne". Cette expertise sera décisive. La condamnation, prononcée à l'unanimité du jury, est accueillie par des applaudissements.
mercredi 19 décembre 2012
Club Africain Champions League d'Afrique 1991
Noubliez Jamais Ya Esperantites ya jboura que nous sommes les premiers a avoir gagné la champion's league en Tunisie
vendredi 19 octobre 2012
mercredi 26 septembre 2012
vendredi 17 février 2012
Mouvement de La Gauche Radikale
100 Raisons de Boycotter Ennahdha
1/La liberte d'expression
2/La liberte de la presse
3/La Liberte de penser
4/La liberte du culte
5/La Liberte du refus
6/La liberte de L'acceptation
7/La Liberte de Vivre
lundi 5 décembre 2011
vendredi 28 octobre 2011
Touchez pas à notre Liberté.com
Vendredi 28 Octobre 2011 Ennahdha ennemi juré de la democratie a pris le pouvoir,notre soucis aujourdh'ui c'est que ce partie a été sauvagement sauvage dans les années 80 avec l'utilisation d'actes de terreur surtout vis à vis des femmes(acides contre les femmes non voilées,plastiquage des hotels...).
Le probleme c'est que leur ascension fulgurante est due à 3 raisons:
-Le Systeme de Ben ALI a fait d'eux des victimes et des martyrs
-L'utilisation d'Ennahdha la religion comme tactique machiavelique dans leur propagande et depuis 1981
-Les 3 millions de Tunisiens n'ayant pas voté ont joué en leur Faveur
Aujourd'hui le doute s'installe et je proclame un deuil ineluctable pour la democratie en Tunisie.
Mais la lutte ne s'arrête pas je brandis le slogan de touchez pas à notre Liberté sinon la rue vous chassera.
Moez Belhedi
mardi 25 octobre 2011
Qui a executé Khaddafi?
Mouammar Kadhafi assassiné par les Etats-Unis et l'OTAN
Par Bill Van Auken
24 octobre 2011
Le meurtre sauvage jeudi du dirigeant libyen évincé, Mouammar Kadhafi, sert à souligner le caractère criminel de la guerre que les Etats-Unis et l'OTAN mènent depuis ces huit derniers mois.
L'assassinat qui fait suite à un siège de plus d'un mois de Syrte, ville côtière libyenne qui fut la ville natale de Kadhafi et le centre de son soutien. L'attaque perpétrée contre cette ville de 100.000 habitants a détruit pratiquement tous les bâtiments et résulte en un nombre incalculable de civils tués, blessés et frappés de maladie et qui sont privés de nourriture, d'eau, de soins médicaux et d'autres produits de première nécessité.
Apparemment Kadhafi se déplaçait dans un convoi de véhicules pour tenter d'échapper au siège de la ville, une fois le dernier bastion de résistance tombé aux mains des « rebelles » soutenus par l'OTAN. Les avions de l'OTAN ont attaqué le convoi jeudi matin à 8 heures 30, laissant un bon nombre de véhicules en proie aux flammes et l'empêchant d'avancer. Ensuite, des miliciens anti-Kadhafi armés sont intervenus pour porter le coup de grâce.
La mort de Kadhafi semble faire partie d'un massacre plus large qui aurait coûté la vie à un certain nombre de ses proches collaborateurs, de combattants fidèles et de ses deux fils, Mo'tassim et Saif al-Islam.
Alors que les détails des meurtres demeurent quelque peu flous, des photographies et des vidéos filmées sur des téléphones portables et publiées par les « rebelles » soutenus par l'OTAN montrent clairement un Kadhafi blessé aux prises avec ses ravisseurs et criant alors qu'il est entraîné vers l'arrière d'un véhicule. Son corps dénudé et sans vie est ensuite exhibé, couvert de sang. Il est évident qu'après avoir d'abord été blessé, peut-être lors des frappes aériennes de l'OTAN, l'ancien dirigeant libyen a été capturé vivant pour ensuite être exécuté sommairement. Une photographie le montre avec à la tête une blessure par balle.
Le corps de Kadhafi a ensuite été emmené dans la ville de Misrata où il aurait été traîné dans les rues avant d'être déposé dans une mosquée.
Le sort réservé à sa dépouille est politiquement significatif en ce qu'il a été saisi par une faction de la milice de Misrata qui opère sous sa propre autorité et qui n'a aucune loyauté envers le Conseil national de transition (CNT) de Benghazi que Washington et l'OTAN ont sacré comme étant le « seul représentant légitime » du peuple libyen.
Et donc, cet événement macabre, que le président Barack Obama a salué dans la roseraie de la Maison Blanche comme l'avènement d'une « nouvelle Libye démocratique », ne fait que révéler en réalité les failles régionales et tribales qui plantent le décor pour une période prolongée de guerre civile.
Les Etats-Unis comme la France, revendiquent le mérite de leur rôle dans le meurtre de Kadhafi. Le Pentagone a affirmé jeudi qu'un drone prédateur américain avait tiré un missile hellfire sur le convoi du dirigeant libyen évincé tandis que le ministre français de la Défense a dit que des avions de combat français l'avaient bombardé.
Les Etats-Unis et l'OTAN avaient effectué plusieurs frappes aériennes sur la résidence caserne de Kadhafi à Tripoli ainsi que sur d'autres maisons où ils croyaient qu'il se cachait depuis le lancement en mars de la guerre brutale contre la Libye. L'une de ces frappes de fin avril avait coûté la vie à son plus jeune fils et à trois de ces jeunes petits-enfants.
Washington avait déployé des avions de surveillance ainsi qu'un grand nombre de drones pour essayer de retrouver Kadhafi alors que des agents du renseignement américain, britannique et français, des soldats des opérations spéciales et des « contractors » militaires (engagés par des sociétés privées) opérant au sol participaient également à la chasse à l'homme.
Deux jours à peine avant le meurtre de Kadhafi, la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, était arrivée pour une visite inopinée à Tripoli à bord d'un avion militaire lourdement armé. Une fois sur place, elle a demandé qu'on le capture « mort ou vif. »
Selon l'Associated Press, Clinton a déclaré « sans mâcher ses mots que les Etats-Unis aimeraient voir l'ancien dictateur Mouammar Kadhafi mort.
« "Nous espérons qu'il pourra bientôt être capturé ou tué pour que vous n'ayez plus à le craindre plus longtemps", a dit Clinton à des étudiants et à d'autres personnes lors d'un genre de réunion publique dans la capitale. »
L'AP a poursuivi en remarquant: « Jusqu'ici, les Etats-Unis évitaient généralement de dire qu'il fallait tuer Kadhafi. »
Mais, en réalité, Washington est en train de poursuivre une politique ouverte de meurtre d'Etat. Dans ce cas précis, ils ont ouvertement préconisé et fourni tous les moyens pour faciliter le meurtre d'un chef d'Etat avec lequel le gouvernement américain avait noué d'étroites relations politiques et commerciales au cours de ces huit dernières années.
Le corps meurtri du fils de Kadhafi, Mo'tassim, qui a aussi été capturé vivant puis exécuté, a été exposé à Misrata. Pas plus tard qu'en avril 2009, il avait été chaleureusement accueilli par la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton.
Dans son discours prononcé jeudi dans la roseraie de la Maison Blanche, Obama s'est vanté de ce que son gouvernement avait «liquidé » les dirigeants d'Al Qaïda, en prenant le ton d'un parrain de la mafia, avec le charisme en moins. Parmi ses dernières victimes, figurent deux citoyens américains, le mois dernier, Anwar Awlaki, l'imam américain d'origine yéménite, et deux semaines plus tard, son fils Abdulrahman âgé de 16 ans et né à Denver. Tous deux avaient été inscrits sur une « liste de personnes à tuer » (« kill list ») par un sous-comité secret de la sécurité nationale (National Security Council subcommittee) et assassiné par des missiles hellfire. Abdulrahman a été déchiqueté en même temps que son cousin de 17 ans et sept autres amis alors qu'ils étaient en train de dîner.
Le meurtre de Kadhafi est l'apogée d'une guerre criminelle qui a tué un nombre incalculable de Libyens et laissé la plus grande partie du pays en ruines. Cette opération avait été lancée sous le prétexte de protéger des civils et était fondée sur une fausse affirmation que Kadhafi était en train de préparer un siège de la ville de Benghazi dans l'Est pour massacrer ses adversaires. Cette opération s'est terminée par le siège de Syrte orchestré par l'OTAN lors duquel des milliers ont été tués et blessés durant la répression de toute opposition aux « rebelles ».
Dès le début, toute l'opération a été orientée vers la recolonisation de l'Afrique du Nord et poursuivie pour le compte des intérêts pétroliers des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France, de l'Italie et des Pays-Bas.
Alors que durant la décennie passée Kadhafi avait gagné la faveur des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France et d'autres puissances occidentales, en signant des contrats pétroliers, des accords sur les armes et autres pactes, l'impérialisme américain et ses homologues en Europe continuaient de considérer son régime comme un obstacle à leurs objectifs dans la région.
Parmi les principales préoccupations de Washington, Londres et Paris figurent les intérêts économiques croissants de la Chine et de la Russie en Libye et plus généralement en Afrique. La Chine a développé un commerce bilatéral s'élevant à 6,6 milliards de dollars, principalement dans le secteur pétrolier, alors que 30.000 travailleurs chinois étaient employés dans un large éventail de projets d'infrastructure. Entre-temps, la Russie a développé d'importants accords pétroliers, des ventes d'armes s'élevant à des milliards de dollars et un projet de 3 milliards de dollars pour relier Syrte à Benghazi par rail. Il y avait aussi eu des discussions sur l'ouverture à la flotte russe d'un port méditerranéen près de Benghazi.
Kadhafi avait provoqué la colère du gouvernement de Nicolas Sarkozy en France de par son hostilité au projet d'une union méditerranéenne, destinée à reconditionner l'influence de la France dans les anciennes colonies du pays et au-delà.
De plus, d'importants conglomérats énergétiques américains et d'Europe occidentale toléraient de plus en plus mal ce qu'ils considéraient être des clauses difficiles exigées par le gouvernement Kadhafi, ainsi que la menace de voir la société pétrolière russe Gazprom bénéficier d'une part importante de l'exploitation des réserves du pays.
Des facteurs politiques se sont ajoutés à ces motifs économiques et géostratégiques. Le rapprochement de Kadhafi vers l'Occident avait permis à Washington et à Paris de cultiver certains éléments au sein du régime qui étaient prêts à collaborer à une mainmise impérialiste du pays. Faisaient partie de ceux-ci, des figures telles Mustafa Abdul Jalil, l'ancien ministre de la Justice de Kadhafi, à présent le président du CNT soutenu par l'OTAN, et Mahmoud Jibril, l'ancien responsable pour le développement économique qui est actuellement le chef du conseil exécutif du CNT.
Avec les soulèvements populaires survenus en Tunisie et en Egypte - aux frontières occidentales et orientales de la Libye - les Etats-Unis et les alliés de l'OTAN ont vu une occasion de donner suite à un projet qui avait été développé depuis un certain temps déjà pour un changement de régime en Libye. Disposant d'agents qui travaillaient sur le terrain ils ont décidé d'exploiter et de détourner les manifestations anti-Kadhafi pour fomenter un conflit armé.
Afin de se préparer à une prise de contrôle impérialiste directe, ils ont suivi une procédure bien établie, calomniant le dirigeant du pays et promouvant l'idée que seule une intervention extérieure pourrait sauver les civils innocents d'un massacre imminent.
La soi-disant destruction imminente de Benghazi a été utilisée pour obtenir le soutien à la guerre impérialiste de toute une couche de personnes jadis de gauche, de libéraux, d'universitaires et de défenseurs des droits de l'homme, qui ont pesé de tout leur poids moral et intellectuel en faveur d'un exercice d'agression impérialiste et de meurtre.
Des figures telles le professeur d'histoire du Moyen-Orient de l'université du Michigan, Juan Cole, qui avait émis des critiques limitées envers l'invasion de l'Irak par le gouvernement Bush, étaient devenues de fervents promoteurs de la mission « humanitaire » du Pentagone et de l'OTAN en Libye. De représentants d'une couche sociale de la classe moyenne supérieure ils sont devenus une nouvelle base pour l'impérialisme, et se sont totalement compromis, politiquement et moralement. Ils n'ont absolument pas été gênés par le non respect de la loi durant toute cette entreprise et l'accumulation de preuves de meurtre et de torture d'immigrants et de Libyens noirs aux mains des soi-disant rebelles.
Leur tentative de décrire le changement de régime en Libye comme étant une révolution populaire devient de plus en plus grotesque au fur et à mesure que les jours passent. Le régime fantoche instable qui est en train de prendre forme à Benghazi et à Tripoli a été mis en place par un bombardement incessant et massif de l'OTAN, par le meurtre et la violation systématique du droit international.
La Libye sert d'avertissement au monde entier. Tout régime qui entraverait les intérêts américains, qui contreviendrait aux grandes entreprises ou qui ne se soumettrait pas aux puissances de l'OTAN peut être renversé par la force militaire et voir ses dirigeant assassinés.
D'ores et déjà, les médias américains qui ont organisé une célébration hideuse du bain de sang devant Syrte, hurlent pour que l'OTAN répète son intervention libyenne en Syrie. Clinton, quant à elle, a averti jeudi les dirigeants pakistanais qu'un soutien insuffisant à la guerre américaine en Afghanistan impliquerait qu'ils en paieraient « chèrement le prix. »
Il n'y a pas de doute que de futures opérations sont en projet avec des guerres plus grandes qui se précisent, entraînant des conséquences catastrophiques. Le gouvernement Obama a déjà averti l'Iran que tout restait « envisageable » en ce qui concerne un complot fabriqué pour l'assassinat à Washington de l'ambassadeur saoudien. Et, étant donné que l'intervention libyenne visait en grande partie à contrer l'influence chinoise et russe dans la région ainsi que mondialement, la Chine et la Russie elles-mêmes sont perçues comme de futures cibles.
Les événements sanglants de Libye et les motifs économiques qui les sous-tendent fournissent une nouvelle leçon quant au caractère véritable de l'impérialisme. La crise qui s'empare du capitalisme mondial représente une fois de plus une menace de guerre mondiale. La classe ouvrière ne peut confronter cette menace que par la mobilisation de sa force politique indépendante en se réarmant avec le programme de la révolution socialiste mondiale afin de mettre un terme au système capitaliste qui est la source du militarisme.
(Article original paru le 21 octobre 2011)
J'ai Honte de La Libye et des Libyens
lundi 24 octobre 2011
Tunisie : succès de la 1ère élection démocratique
Bravo aux Tunisiens pour leur immense et magnifique patriotisme,enfin libre,moment historique fier d'être TUNISIEN.
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