vendredi 21 janvier 2011

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La famille Trabelsi, un nom haï synonyme de corruption en Tunisie

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jeudi 20 janvier 2011

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BEN ALI, LE POMPIER PYROMANE

Le Récit du dernier jour de Ben Ali en Tunisie 14 01 2011

La lettre d’information ‘‘Maghreb Intelligence’’ a reconstitué le déroulement de la dernière journée de Ben Ali en Tunisie, le vendredi 14 janvier. Extraits… En cette matinée du vendredi 14 janvier, Ben Ali réunit, dans son palais de Hammamet, le général Ali Sériati, chef de la sécurité présidentielle, Abdelaziz Ben Dhia, porte-parole de la présidence, et Abdelwahab Abdallah, son conseiller politique et allié sans faille du clan Trabelsi. Le rôle déterminant du tandem Morjane-Ammar Selon ‘‘Maghreb Intelligence’’, deux hommes ont joué un rôle important pour convaincre Ben Ali de quitter le pays. Ce sont le ministre des Affaires étrangères, Kamel Morjane, et le général de corps d’armée, chef de l’état-major, Rachid Ammar. «Tous les deux forment un axe solide qui demande au président de partir pour éviter le bain de sang», écrit la lettre confidentielle. Qui ajoute: «Au milieu de l’après-midi, le général Rachid Ammar informe le président Ben Ali que l’armée sera obligée de décréter un couvre feu général et que dans trois heures elle procédera à la fermeture de l’espace aérien. Kamel Morjane appuie les propos du général Ammar. Il dit au président que si jamais d’autres victimes civiles venaient à tomber sous les balles de la sécurité, les Américains vont définitivement lâcher le régime et appliquer des sanctions. C’est alors qu’Abdelaziz Ben Dhia intervient et réussit à convaincre le président de ‘‘s’éclipser’’ quelques jours pendant lesquels la Tunisie sombrerait dans le chaos. Plusieurs attentats seraient organisés et imputés aux islamistes. Le RCD organiserait dans la foulée des marches monstres demandant le retour du sauveur. Ben Ali se laisse convaincre. Il pense tout d’abord rester en Tunisie, puis se résigne à la quitter.» Les pressions de Washington sur Paris Selon ‘‘Maghreb Intelligence’’, le premier ministre Mohamed Ghannouchi a été «obligé» d’enregistrer un message au peuple tunisien où il annonce que le président Ben Ali renonce temporairement au pouvoir. Récit: «Avec le général Ali Sériati, Abdelaziz Ben Dhia veille sur le déroulement de la cérémonie. Le plan est diabolique. Mais, c’est sans compter sur la détermination du duo Ammar-Morjane. Dans la soirée, les Américains font pression sur les Français pour qu’ils n’accueillent pas le président déchu, alors que Hilary Clinton appelle le prince Nayef Ben Soltane pour accueillir Ben Ali. Au même moment, une réunion houleuse se déroule à Tunis. Le général Rachid Ammar fait savoir que l’armée garantira le respect de la constitution. Les ténors du RCD en viennent aux mains. Ben Dhia est pris d’un malaise. Abdelwahab Abdallah est mis en résidence surveillée chez lui. Aux premières heures du matin, l’ordre constitutionnel est rétabli sous la pression des deux amis Kamel Morjane et Rachid Ammar. Exit donc Ben Ali. L’empêchement se mue en vacance du pouvoir et le président du parlement Fouad Mebazaa, cardiaque et désintéressé, est proclamé par la Cour constitutionnelle président de la République. Pris de cour, le général Sériati et les sbires de Ben Ali fuient un peu partout. Ils veulent organiser le maquis. Ordre leur a été donné de ‘‘brûler’’ la Tunisie.»
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mercredi 19 janvier 2011

Le clan de la famille de Leïla Trabelsi, 2e épouse de Ben Ali, est particulièrement conspuée par les Tunisiens

Elle serait partie avec 1,5 tonne d'or de Tunisie, issue des coffres de la banque centrale tunisienne, selon "une supposition des services secrets français", d'après le site internet du Monde.


Paris s'est d'autre part mis "à la disposition des autorités (...) tunisiennes" pour examiner les biens immobiliers en France de Ben Ali et de son entourage.

D'une manière générale, la Tunisie "fut longtemps la petite et très juteuse entreprise du clan" Trabelsi, observe Le Figaro.

Paris a annoncé samedi avoir pris les dispositions pour bloquer les transferts de fonds suspects de l'ex-président et de son entourage.

Le blocage des biens de Ben Ali en France

Le texte des autorités françaises stipule que "l'ensemble des professionnels (...) sont invités à appliquer avec une particulière attention les mesures de vigilance complémentaires" et de lui signaler "sans délai" les opérations telles que "retraits substantiels en espèces, achat de métaux précieux, envois de fonds vers l'étranger, etc."

Selon le porte-parole du gouvernement et ministre du Budget François Baroin, la France "dispose d'un cadre réglementaire et juridique suffisamment important pour les 48 heures qui viennent afin de permettre à Tracfin (la cellule française de lutte anti-blanchiment) de bloquer administrativement les mouvements de flux (et d'empêcher), en gros, une évasion" des avoirs de Ben Ali.

Quant au volet immobilier, a pouruivi François Baroin, il ferait ensuite l'objet d'une "procédure judiciaire" qui complètera cette première phase administrative. C'est "aussi la raison pour laquelle nous disons que nous sommes à la disposition des autorités constitutionnelles tunisiennes pour savoir ce qu'elles souhaitent", a-t-il expliqué.

Selon lui, le montant des avoirs de Ben Ali et de son entourage en France est encore inconnu même si les informations "commencent à remonter". "L'évaluation sera faite par Tracfin et la Direction générale du Trésor sur la base des mouvements financiers que l'on peut qualifier de suspects ou de douteux", a-t-il précisé.

Plaintes d'ONG en France

Les ONG Sherpa, Transparency International et Commission arabe des droits humains ont annoncé lundi avoir déposé plainte pour obtenir une enquête sur les biens détenus en France par le président tunisien déchu Zine Ben Ali.

Cette plainte déposée auprès du parquet de Paris devait notamment viser les faits de recel d'abus de biens sociaux, blanchiment et recel de détournement de fonds publics, a précisé Maud Perdriel-Vaissière, juriste chargée du dossier chez Sherpa. L'objectif est "d'obtenir rapidement un gel des avoirs de la famille Ben Ali en France pour éviter qu'ils ne soient transférés vers des destinations lointaines", a-t-elle dit.

Selon Transparency France, l'ex-président, qui a quitté le pays vendredi après 23 ans au pouvoir, détiendrait un hôtel particulier à Paris d'une valeur estimée à 37 millions d'euros, ainsi que des avoirs dans plusieurs banques. La famille de sa femme détiendrait plusieurs millions d'euros sur des comptes bancaires français, des appartements et des propriétés à Paris et en région parisienne, un chalet à Courchevel et des propriétés sur la Côte d'Azur, ajoute Transparency, citant des enquêtes journalistiques.

"Gel" de façade

William Bourdon, fondateur et avocat de Sherpa, estime que la déclaration de la ministre de l'Economie Chrisitine Lagarde faisant état d'une mise sous surveillance des avoirs et biens immobiliers de la famille Ben Ali était un effet d'annonce.

Les autorités françaises sont "au fait que la France est un territoire d'accueil de ces détournements d'investissements financiers, bancaires, opérés pour le compte et au bénéfice du clan Ben Ali élargi", a-t-il dit sur RTL. L'enquête sera complexe, car, estime-t-il, ces avoirs ont été dissimulés. Il s'est interrogé sur la volonté des autorités françaises de bloquer ces avoirs.

"Nicolas Sarkozy, dans un communiqué a parlé de 'gel': il n'est pas du tout question de gel, les dispositions légales sur lesquelles s'appuie ce mécanisme de surveillance ne permettent absolument pas le gel des avoirs", a-t-il avancé. "C'est un effet d'annonce pour essayer d'effacer la pression désastreuse provoquée par le cynisme coupable et complaisant de la France vis-à-vis de la Tunisie depuis plusieurs semaines et depuis plusieurs années", a ajouté William Bourdon.

De son côté, Christine Lagarde a reconnu sur Europe 1 que la mise sous surveillance annoncée par le gouvernement n'était "pas exactement un gel des avoirs."

Des voix s'élèvent en Suisse

Plusieurs voix se sont élevées lundi en Suisse pour réclamer aux autorités le gel les éventuels avoirs détenus par le président tunisien déchu. Un avocat suisse d'origine tunisienne, Ridha Ajmi, qui représente une trentaine de personnes, a indiqué à l'AFP avoir déposé plainte auprès du Ministère public suisse (procureur fédéral) afin de pouvoir bloquer les éventuels avoirs de Ben Ali.

"Nous demandons l'ouverture d'une enquête pénale pour déterminer s'il y a ou pas des fonds qui appartiennent au peuple tunisien et qui ont été détournés d'une manière ou d'une autre sur des comptes privés ou de sociétés", a expliqué Me Ajmi. L'avocat a également déposé une requête réclamant l'émission de mandats d'arrêts internationaux contre l'ex-président tunisien, sa femme Leïla Trabelsi et ministre de l'Intérieur Rafik Bel Hadji Kacem reconduit lundi dans ses fonctions.

L'Association des Tunisiennes et Tunisiens en Suisse a demandé au Conseil fédéral de bloquer "immédiatement" les biens détenus par l'ancien président tunisien.
Une grande Famille

Entre eux, les Tunisiens parlent de la Famille : celle de Leïla Trabelsi, d'abord. Et dans une moindre mesure, le "clan historique" parfois écarté par les Trabelsi, celui de l'ex-président, ses sept frères et soeurs, et surtout ses gendres Slim Chiboub, Marouane Mabrouk ou Saker Matri.

Leïla Trabelsi est la seconde épouse de l'ex-dictateur. Ancienne coiffeuse, elle s'est mariée en 1992 avec Zine El Abidine Ben Ali. La nouvelle "First Lady" amène dans son sillage une famille nombreuse: elle a 10 frères et soeurs, sans compter les dizaines de neveux. Le frère aîné, Belhassen, est le chef du clan. Mais il faut également compter sur Hajja Nana, la mère.

Une famille vorace "qui va aussitôt engager une véritable guerre avec Habib Ben Ali, dit Moncef, jusque-là frère tout-puissant du président", rapporte Le Figaro. "Moncef finira par tomber en disgrâce tout comme les autres clans concurrents qui tenaient jusqu'ici le haut du pavé à Tunis : celui de Kamel Eltayef, ancien conseiller occulte de Ben Ali, ou celui de Slim Chiboub, mari de Ghazoua, l'une des filles de l'ancien président et de sa première femme, Naïma Kefi", poursuit-il. Ou encore celui d'un autre gendre, Marouane Mabrouk.

"Quasi-mafia", rapporte Wikileaks

La montée en puissance des Trabelsi a commencé au milieu des années 90 quand Leïla cherche à placer à des postes clef sa famille issue de "milieu modeste et limitée intellectuellement", selon le journaliste Nicolas Beau, co-auteur (avec Catherine Graciet) de "La régente de Carthage" (La Découverte). Le clan va peu-à-peu faire main basse sur les banques, l'hôtellerie, l'immobilier, les transports, les grandes surfaces, l'import-export, les droits de douane, la téléphonie, l'internet, les médias... A tel point que des diplomates américains évoquaient, selon des termes rapportés par Wikileaks, une "quasi-mafia".

Différents types de prédation ont été mis en pratique, selon Béatrice Hibou (CNRS). Notamment au début des années 2000 quand "sous la pression du FMI, la Tunisie engage un programme de privatisation qui va se transformer en gigantesque hold-up, grâce aux crédits octroyés à la famille régnante", rapporte Le Figaro.

"Au moment des privatisations, ils achetaient à un prix symbolique et revendaient ensuite à des industriels et hommes d'affaires", explique Béatrice Hibou. Selon le câble diplomatique américain cité par Wikileaks, l'un des gendres de Ben Ali a ainsi "acheté une participation de 17 % de l'ancienne Banque du Sud immédiatement avant la privatisation (...)". Une "part décisive pour le contrôle majoritaire de la banque", racontent les diplomates US (cités par Wikileaks), qui rapportent les propos d'un représentant du Crédit Agricole.

"Si une entreprise fonctionnait bien, [les membres de la Famille NDLR] s'imposaient dans le capital. Sur les investissements étrangers, ils demandaient des commissions ou des parts, ils servaient d'intermédiaires pour les attributions de marchés publics. Le réseau Trabelsi contrôlait les douanes et la contrebande", énumère-t-elle. "Le moindre litige avec le fisc" pouvait "se résoudre instantanément grâce à l'arbitrage des Trabelsi", rapporte Le Figaro.

Mariages, corruption, intimidations

Pour mieux contrôler l'économie, les membres du clan ont multiplié les mariages d'affaires avec des filles du chef du patronat, Hedi Jilani. Leïla Trabelsi va aussi "s'adresser à certains éléments de l'appareil policier pour menacer, harceler ou décourager ceux qui apparaissent comme des concurrents à sa famille", rapporte Nicolas Beau.

Il y a les liens matrimoniaux. Il y a aussi la corruption: le câble diplomatique cité par Wikileaks relate que le frère aîné de la First Lady, Belhassen Trabelsi, "est réputé pour avoir été impliqué dans la corruption à grande ampleur, du remaniement de la Banque de Tunisie à l'expropriation de biens et l'extorsion de pots de vins". La même source fait la liste des possessions du membre le plus célèbre du clan: compagnie aérienne, hôtels, station de radio, usine d'assemblage automobile, société de développement immobilier...

Liens familiaux, corruption... Mais aussi menaces. Imed, neveu préféré de Ben Ali, "avait un comportement de voyou, n'hésitant pas à menacer les gens en appelant la police", affirme Nicolas Beau. Précisons au passage que le même Imed Trabelsi est mort vendredi à l'hôpital militaire de Tunis. Selon des informations circulant dans la capitale, il aurait été poignardé par un ancien collaborateur au cours d'un règlement de comptes. En 2006, il avait volé trois bateaux, dont celui de Bruno Roger, dirigeant de la banque Lazard et ami de Jacques Chirac. Yacht détourné dans le port de Bonifacio. Imed avait obtenu d'être jugé dans son pays où il avait été blanchi.



"C'était la boulimie, l'incompétence et la menace, ce qui a exaspéré la population tunisienne, bourgeoisie, industriels et classe moyenne", explique l'auteur de "La régente de Carthage". D'autant que le népotisme jouait aussi un rôle dans l'octroi de bourses et d'emplois dans ce pays où le taux de chômage des jeunes atteindrait environ 30 %.

Le patrimoine des Trabelsi

Le patrimoine de la famille Trabelsi se chiffrerait en centaines de millions d'euros. Selon Le Figaro qui cite des "renseignements 'convergents'", elle posséderait ainsi d'"importants avoirs à Dubaï et Malte" et "des biens immobiliers en Argentine".
"En France, elle disposerait de plusieurs millions d'euros sur plusieurs comptes bancaires, ainsi que d'appartements dans les beaux quartiers parisiens, de propriétés en Ile-de-Frfance, d'un chalet à Courchevel et de villas sur la Côte-d'Azur", rapporte Le Figaro. L'enquête ordonnée par l'Elysée à Tracfin, organisme de lutte contre les mouvements suspects de capitaux, devrait permettre d'en apprendre un peu plus.