lundi 17 janvier 2011

Leila Ben Ali-Trabelsi, la Salope de Tunisie.




Leila Ben Ali-Trabelsi, 53 ans, surnommée la Imelda Marcos du monde arabe -du nom de l’ex première dame des Philippines-, serait en partie à l’origine de la révolution du jasmin en Tunisie selon de nombreux observateurs. Femme avide issue d’un milieu très modeste, elle aurait organisé une véritable mafia avec ses proches. Zine el-Abidine Ben Ali, l’ex président tunisien serait tombé amoureux fou de cette coiffeuse alors qu’il était ministre de l’Intérieur, époque où cette dernière le rencontra, accusée par les autorités d’avoir organisé un retentissant trafic. Il entretiendra une relation adultère avec elle depuis le début des années 1980, avant de convoler en secondes noces en 1992, après son divorce d’avec sa première épouse, Naïma Kefi, en 1987, avec qui il eut 3 enfants.



Selon les suppositions des services secrets français, information rapportée par Le Monde, avant de s’enfuir de son pays direction Dubaï avec son dernier fils adopté Mohamed, 7 ans, Leila se serait rendue à la Banque de Tunisie, malgré les réserves de son époux, pour emporter 1,5 tonne d’or, ce qui représente la coquette somme de 45 millions d’euros. De quoi distribuer à chaque Tunisien nécessiteux, un petit pactole. Avec une fortune estimée à plusieurs milliards d’euros, elle a finalement rejoint son époux à Djeddah en Arabie Saoudite, ainsi que ses filles, Nesrine et Halima. Ces dernières, arrivées à Paris en jet privé le 14 janvier dernier, avaient d’abord séjournée au domicile de l’ambassadeur tunisien à Paris, avant de battre en retraite dans un hôtel cinq étoiles à Disneyland Paris, dans de somptueuses suites royales, accompagnées d’une garde rapprochée d’environ 50 personnes, après que des immigrés Tunisiens tentèrent de faire le siège de la résidence.

Alors que le couple Ben Ali devait les rejoindre à Paris, le Gouvernement français s’est ravisé, suite à la mort d’un franco-tunisien, professeur d’informatique à l’université de Compiègne, Hatem Bettahar, âgé de 38 ans. La famille serait logée dans un palais sous bonne garde à Djeddah. Les chemins de l’exil tortueux de cette famille qui a toujours vécu en multimillionnaire avec des frasques hautes en couleurs, des virées somptueuses et fastes à travers le monde, cliente de tous les grands couturiers et joailliers de la planète, se terminent en dent de scie. Il se rapporte même que, le parc automobile du clan, en Tunisie comme ailleurs, serait plus important que celui de la famille royale d’Angleterre.


La gabegie de Leila Ben Ali fait craindre le pire aux nombreux régimes arabes dont la kleptomanie, l’autoritarisme et l’autocratie risque de voir un soulèvement. D’Alger en Algérie, au Caire en Egypte, en passant par Amman en Jordanie ou Rabat au Maroc, les régimes de fer suintent le fumet fétide de l’instabilité. Les populations réclament désormais plus de liberté et appellent les régimes à réexaminer leur politique nauséabonde, en s’inspirant de la révolution tunisienne. En réalité, Ben Ali aurait été simplement déposé par l’armée qui lui a laissé la vie sauve, lui intimant toute fois, de quitter le pays, à bord d’un hélicoptère qui aurait été affrété par le régime libyen, puisque son nouvel avion livré le 12 décembre dernier, un Airbus A340, avait déjà quitté le pays.


L’ex première dame tunisienne possédait la quasi-totalité des grandes enseignes tunisiennes, avec des prêtes noms et ses proches, et en collaboration avec de grandes multinationales… françaises. Autoritaire, elle avait disgracié le favori de Ben Ali, son gendre Slim Chiboub, époux d’une de ses filles de son premier mariage, en faveur du mari de sa propre fille. Slim Chiboub, arrêté hier à Tunis, aurait été libéré et exfiltré vers un pays du Golfe, puisque les militaires savaient qu’il n’était pas un proche de l’ex première dame. Néanmoins, il aurait révélé aux militaires que la police tunisienne a disséminée 800 véhicules bourrés d’explosifs à travers tout le pays, notamment à Tunis, sous l’ordre express de Leila Ben Ali-Trabelsi. Malgré son départ de Tunisie, la femme fatale n’a pas cessé de faire parler d’elle. Et Ben Ali dans tout ça ? Il serait malade et sa femme en a fait un béni-oui-oui.



Peut-être on partira, mais on brûlera Tunis"




Tunis, envoyée spéciale - Cet homme n'est ni grand ni petit. On ne peut pas le décrire. Il n'a pas de nom. Il faut lui en inventer un : Zyed. Il se terre dans une maison du quartier Bardo, à Tunis, qu'il fait surveiller depuis la rue par de jeunes parents, les nerfs à fleur de peau. "Je change d'endroit toutes les heures", dit-il en refoulant des larmes.


Conseiller de Zine El-Abidine Ben Ali au palais de Carthage, il avait pris contact de sa propre initiative quelques jours avant la chute de l'ex-président parce que, disait-il, il ne voulait pas "être complice des massacres". Pour le rencontrer, ce dimanche 16 janvier, il faut suivre des émissaires à travers un dédale de rues.

Zyed tente aujourd'hui de fuir la Tunisie, mais son passeport français, qu'il exhibe trop brièvement, est faux. Son récit, souvent interrompu par le bruit de tirs tout proches qui le font violemment sursauter, met en scène les intrigues d'un clan familial sclérosé et une fin de règne agonisante bien avant le début, le 17 décembre 2010, des émeutes en Tunisie. "Il régnait une atmosphère délétère au palais, souligne-t-il. En septembre, il y a eu un accrochage très sérieux entre le président et sa femme, et, à partir de là, la présence de son frère Belhassen et de son fils Imed est devenue de plus en plus forte."
L'ancien conseiller avance aussi le nom de Slim Chiboub, marié à Dorsaf Ben Ali, la fille de l'ancien président, mais écarte celui d'un autre gendre, très en vue, Sakhr El-Materi, décrit comme "un requin qui n'a pas de dents".
"QU'IL CRÈVE"
En octobre, ce clan aurait mis au point, selon lui, un scénario "diabolique" consistant à laisser "le président en poste jusqu'en janvier 2013, puis sa démission aurait été annoncée pour raison médicale, suivie d'un appel pour des élections". Les partis "amis" auraient été instrumentalisés pour créer une polémique en présentant de faux candidats. Des manifestations organisées un peu partout par le RCD, le parti du pouvoir, se seraient conclues par une "manif monstre d'un million de personnes à Tunis pour réclamer la candidature de Leïla".
Mais, le 17 décembre, le suicide de Mohamed Bouazizi, immolé par le feu, change tout. "Ben Ali était totalement indifférent, il a dit quelque chose comme : 'Qu'il crève'. A ce moment, Abdelwahab Abdallah est devenu le véritable régent, et Abdelaziz Ben Dhia le filtre sans qui rien ne passait." Ali Sériati, le chef de la garde présidentielle, fait partie du dispositif.
L'ancien conseiller décrit des acteurs de plus en plus fébriles au fur et à mesure que le mouvement de révolte prend de l'ampleur dans le pays. Le 29 décembre, au lendemain du premier discours du président, il assiste à une réunion de crise. "Abdallah a dit : 'Il faut que tout ça soit manipulé par un groupe affilié à Al-Qaida au Maghreb islamique. Pour nos amis français, c'est la seule solution.' Ce à quoi a répondu Ben Ali, très cynique: 'AQMI en Tunisie, c'est la mort du tourisme, on va se suicider'."
DES APPELS D'ERIC RAOULT
Aux Américains, un même argument devait être présenté : Kasserine, la ville où les manifestations ont été les plus durement réprimées, était un "foyer islamiste". "Il y a eu un air de fête après les déclarations de Michèle Alliot-Marie lorsqu'elle a proposé d'aider à former des policiers tunisiens, poursuit Zyed. Et Eric Raoult appelait tout le temps pour dire qu'il ne fallait pas ouvrir la brèche aux islamistes ; Abdallah l'avait surnommé la 'passerelle'."
Contacté, M. Raoult reconnaît avoir "appelé souvent", mais, assure-t-il, "des amis comme Charfeddine Guellouz ou Habiba Massabi [députée RCD], pas la présidence, ce n'est pas de mon niveau".
La situation, cependant, s'aggrave en Tunisie. Le conseiller, qui révèle que l'ancien chef de l'Etat s'était réfugié dans sa propriété d'Hammamet avant de quitter le pays et avait préenregistré son dernier discours, rapporte cette dernière réunion : "Sériati a prévenu que les militaires, ces 'fils de bâtards', a-t-il dit, fraternisaient avec la population. Il a ajouté: 'Peut-être on partira, mais on brûlera Tunis : j'ai 800 bonhommes prêts à se sacrifier. Dans deux semaines, les mêmes qui manifestent vont nous supplier de reprendre les choses en main.'" Zyed, alors, est parti de son côté.






Isabelle Mandraud






Arrestation de l'ex-chef de la sécurité de M. Ben Ali




L'ex-chef de la sécurité du président Ben Ali, le général Ali Sériati, a été arrêté dans le sud tunisien à la demande de la justice tunisienne, qui l'accuse des récentes exactions commises contre la population. Cet homme-clé de l'ancien régime a été interpellé par l'armée alors qu'il tentait de s'enfuir en Libye.


Pour sa part, Abdelaziz Ben Dhia, 74 ans, conseiller de M.Ben Ali, serait mort d'une crise cardiaque, le 13 janvier, à son domicile de Gammarth, dans la banlieue nord de Tunis. Il serait décédé dans son fauteuil en écoutant à la télévision M. Ben Ali dénoncer ceux qui, disait-il, lui avaient caché la réalité de la Tunisie.


Article paru dans l'édition du 18.01.11



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