lundi 24 janvier 2011

Tunisie القبض على اعوان الأمن الفاسدين

Tunisie sofiene Ben Ali -Regardez La richesse de ce voleur

Tunisie - Palais de Ben Ali a l Arabie Saoudite

Tunisie FAMILLE TRABELSI ARRETE AEREPORT TUNIS CARTHAGE

Tunisie Gaddafi le guignol lybien

Tunisie Message de Sakhr el matri pour les tunisiens

sakhr el matri 1 des maffieux tunisiens de la famille ben ali donne des ...

Waiting for the arrival of Sakhr El Matri

Bienvenue a Montréal les mafieux 11-01-2011 Tunisie sidi bouzid

Viols des filles commis à Kasserine 11-01-2011 tunisie sidi bouzid

vendredi 21 janvier 2011

j eSuis Anti Police Anti Kolonialisme Anti Imperialisme Anti Kapitalisme je suis pour La Lutte Organisé et vive la Gauche Radikale

I hate KOPS,La Haine de La Police By Morfeus

N.......... la Police

Disiz La Peste - Jeune De Banlieue

أجمل ما قيل في بن علي وعصابته Sidi Bouzid -Tunis Poème A Ben Ali

Tunisia Ben Ali 12/2010 Sidi Bouzid تونس سيدي بوزيد تحت الحصار

فيلم وثائقي نادر جدا عن قرى الصمت اتمنى ان يعجبكم

سلطة بن علي أذلت شباب تونس Sidi Bouzid Tunisia

Attentions a la mauvaise graine, croiyé vous qu'est-ce qu'il dit ?

Le secret de Leila Trabelsi, épouse Ben Ali 2011

Les hommes de Ben Ali traqués dans les banques genevoises

Ben Ali et Leila Trabelsi capturé en Arabie Saoudite avec l'or des Tunis...

Arrestation Slim Chiboub gendre de Ben Ali - 15 janvier - Tunisie

Zaba et Laba,Famille Trabelsi Une dedicace de la part de Moez Belhedi

The Doors - The End

U2 - Saturday bloody Saturday 08 01 2011

U2 - Sunday bloody sunday

La famille Trabelsi, un nom haï synonyme de corruption en Tunisie

La famille Trabelsi, un nom haï synonyme de corruption en Tunisie

Tunisie un parlementaire europeen dit la verité le regime europeens et ...

tunisie Pillage des magasins d'électroménager de la famille trabelsi

Police civil Sousse Tunisie

TUNISIE-18-01-2011-TUNIS-CENTRE-VILLE-VOITURE DU FAMILLE TRABELSI ET BEN...

George Galloway reads texter on riots in Tunisia

More Protestors killed in Tunisia clashes with police - Riots Video Wedn...

Mort d'un milicien de Ben Ali - Kabaria Tunis - 16 janvier - Tunisie

Arrestation membres famille Trabelsi Ennasr Tunis - 16 janvier - Tunisie

Arrestation famille Trabelsi Ben Ali par l'armée dans leur villa

jeudi 20 janvier 2011

Vidéos Redeyef

redeyef 2008

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Ben Ali dictateur tunisie-vincent geisser

BEN ALI, LE POMPIER PYROMANE

Le Récit du dernier jour de Ben Ali en Tunisie 14 01 2011

La lettre d’information ‘‘Maghreb Intelligence’’ a reconstitué le déroulement de la dernière journée de Ben Ali en Tunisie, le vendredi 14 janvier. Extraits… En cette matinée du vendredi 14 janvier, Ben Ali réunit, dans son palais de Hammamet, le général Ali Sériati, chef de la sécurité présidentielle, Abdelaziz Ben Dhia, porte-parole de la présidence, et Abdelwahab Abdallah, son conseiller politique et allié sans faille du clan Trabelsi. Le rôle déterminant du tandem Morjane-Ammar Selon ‘‘Maghreb Intelligence’’, deux hommes ont joué un rôle important pour convaincre Ben Ali de quitter le pays. Ce sont le ministre des Affaires étrangères, Kamel Morjane, et le général de corps d’armée, chef de l’état-major, Rachid Ammar. «Tous les deux forment un axe solide qui demande au président de partir pour éviter le bain de sang», écrit la lettre confidentielle. Qui ajoute: «Au milieu de l’après-midi, le général Rachid Ammar informe le président Ben Ali que l’armée sera obligée de décréter un couvre feu général et que dans trois heures elle procédera à la fermeture de l’espace aérien. Kamel Morjane appuie les propos du général Ammar. Il dit au président que si jamais d’autres victimes civiles venaient à tomber sous les balles de la sécurité, les Américains vont définitivement lâcher le régime et appliquer des sanctions. C’est alors qu’Abdelaziz Ben Dhia intervient et réussit à convaincre le président de ‘‘s’éclipser’’ quelques jours pendant lesquels la Tunisie sombrerait dans le chaos. Plusieurs attentats seraient organisés et imputés aux islamistes. Le RCD organiserait dans la foulée des marches monstres demandant le retour du sauveur. Ben Ali se laisse convaincre. Il pense tout d’abord rester en Tunisie, puis se résigne à la quitter.» Les pressions de Washington sur Paris Selon ‘‘Maghreb Intelligence’’, le premier ministre Mohamed Ghannouchi a été «obligé» d’enregistrer un message au peuple tunisien où il annonce que le président Ben Ali renonce temporairement au pouvoir. Récit: «Avec le général Ali Sériati, Abdelaziz Ben Dhia veille sur le déroulement de la cérémonie. Le plan est diabolique. Mais, c’est sans compter sur la détermination du duo Ammar-Morjane. Dans la soirée, les Américains font pression sur les Français pour qu’ils n’accueillent pas le président déchu, alors que Hilary Clinton appelle le prince Nayef Ben Soltane pour accueillir Ben Ali. Au même moment, une réunion houleuse se déroule à Tunis. Le général Rachid Ammar fait savoir que l’armée garantira le respect de la constitution. Les ténors du RCD en viennent aux mains. Ben Dhia est pris d’un malaise. Abdelwahab Abdallah est mis en résidence surveillée chez lui. Aux premières heures du matin, l’ordre constitutionnel est rétabli sous la pression des deux amis Kamel Morjane et Rachid Ammar. Exit donc Ben Ali. L’empêchement se mue en vacance du pouvoir et le président du parlement Fouad Mebazaa, cardiaque et désintéressé, est proclamé par la Cour constitutionnelle président de la République. Pris de cour, le général Sériati et les sbires de Ben Ali fuient un peu partout. Ils veulent organiser le maquis. Ordre leur a été donné de ‘‘brûler’’ la Tunisie.»
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mercredi 19 janvier 2011

Le clan de la famille de Leïla Trabelsi, 2e épouse de Ben Ali, est particulièrement conspuée par les Tunisiens

Elle serait partie avec 1,5 tonne d'or de Tunisie, issue des coffres de la banque centrale tunisienne, selon "une supposition des services secrets français", d'après le site internet du Monde.


Paris s'est d'autre part mis "à la disposition des autorités (...) tunisiennes" pour examiner les biens immobiliers en France de Ben Ali et de son entourage.

D'une manière générale, la Tunisie "fut longtemps la petite et très juteuse entreprise du clan" Trabelsi, observe Le Figaro.

Paris a annoncé samedi avoir pris les dispositions pour bloquer les transferts de fonds suspects de l'ex-président et de son entourage.

Le blocage des biens de Ben Ali en France

Le texte des autorités françaises stipule que "l'ensemble des professionnels (...) sont invités à appliquer avec une particulière attention les mesures de vigilance complémentaires" et de lui signaler "sans délai" les opérations telles que "retraits substantiels en espèces, achat de métaux précieux, envois de fonds vers l'étranger, etc."

Selon le porte-parole du gouvernement et ministre du Budget François Baroin, la France "dispose d'un cadre réglementaire et juridique suffisamment important pour les 48 heures qui viennent afin de permettre à Tracfin (la cellule française de lutte anti-blanchiment) de bloquer administrativement les mouvements de flux (et d'empêcher), en gros, une évasion" des avoirs de Ben Ali.

Quant au volet immobilier, a pouruivi François Baroin, il ferait ensuite l'objet d'une "procédure judiciaire" qui complètera cette première phase administrative. C'est "aussi la raison pour laquelle nous disons que nous sommes à la disposition des autorités constitutionnelles tunisiennes pour savoir ce qu'elles souhaitent", a-t-il expliqué.

Selon lui, le montant des avoirs de Ben Ali et de son entourage en France est encore inconnu même si les informations "commencent à remonter". "L'évaluation sera faite par Tracfin et la Direction générale du Trésor sur la base des mouvements financiers que l'on peut qualifier de suspects ou de douteux", a-t-il précisé.

Plaintes d'ONG en France

Les ONG Sherpa, Transparency International et Commission arabe des droits humains ont annoncé lundi avoir déposé plainte pour obtenir une enquête sur les biens détenus en France par le président tunisien déchu Zine Ben Ali.

Cette plainte déposée auprès du parquet de Paris devait notamment viser les faits de recel d'abus de biens sociaux, blanchiment et recel de détournement de fonds publics, a précisé Maud Perdriel-Vaissière, juriste chargée du dossier chez Sherpa. L'objectif est "d'obtenir rapidement un gel des avoirs de la famille Ben Ali en France pour éviter qu'ils ne soient transférés vers des destinations lointaines", a-t-elle dit.

Selon Transparency France, l'ex-président, qui a quitté le pays vendredi après 23 ans au pouvoir, détiendrait un hôtel particulier à Paris d'une valeur estimée à 37 millions d'euros, ainsi que des avoirs dans plusieurs banques. La famille de sa femme détiendrait plusieurs millions d'euros sur des comptes bancaires français, des appartements et des propriétés à Paris et en région parisienne, un chalet à Courchevel et des propriétés sur la Côte d'Azur, ajoute Transparency, citant des enquêtes journalistiques.

"Gel" de façade

William Bourdon, fondateur et avocat de Sherpa, estime que la déclaration de la ministre de l'Economie Chrisitine Lagarde faisant état d'une mise sous surveillance des avoirs et biens immobiliers de la famille Ben Ali était un effet d'annonce.

Les autorités françaises sont "au fait que la France est un territoire d'accueil de ces détournements d'investissements financiers, bancaires, opérés pour le compte et au bénéfice du clan Ben Ali élargi", a-t-il dit sur RTL. L'enquête sera complexe, car, estime-t-il, ces avoirs ont été dissimulés. Il s'est interrogé sur la volonté des autorités françaises de bloquer ces avoirs.

"Nicolas Sarkozy, dans un communiqué a parlé de 'gel': il n'est pas du tout question de gel, les dispositions légales sur lesquelles s'appuie ce mécanisme de surveillance ne permettent absolument pas le gel des avoirs", a-t-il avancé. "C'est un effet d'annonce pour essayer d'effacer la pression désastreuse provoquée par le cynisme coupable et complaisant de la France vis-à-vis de la Tunisie depuis plusieurs semaines et depuis plusieurs années", a ajouté William Bourdon.

De son côté, Christine Lagarde a reconnu sur Europe 1 que la mise sous surveillance annoncée par le gouvernement n'était "pas exactement un gel des avoirs."

Des voix s'élèvent en Suisse

Plusieurs voix se sont élevées lundi en Suisse pour réclamer aux autorités le gel les éventuels avoirs détenus par le président tunisien déchu. Un avocat suisse d'origine tunisienne, Ridha Ajmi, qui représente une trentaine de personnes, a indiqué à l'AFP avoir déposé plainte auprès du Ministère public suisse (procureur fédéral) afin de pouvoir bloquer les éventuels avoirs de Ben Ali.

"Nous demandons l'ouverture d'une enquête pénale pour déterminer s'il y a ou pas des fonds qui appartiennent au peuple tunisien et qui ont été détournés d'une manière ou d'une autre sur des comptes privés ou de sociétés", a expliqué Me Ajmi. L'avocat a également déposé une requête réclamant l'émission de mandats d'arrêts internationaux contre l'ex-président tunisien, sa femme Leïla Trabelsi et ministre de l'Intérieur Rafik Bel Hadji Kacem reconduit lundi dans ses fonctions.

L'Association des Tunisiennes et Tunisiens en Suisse a demandé au Conseil fédéral de bloquer "immédiatement" les biens détenus par l'ancien président tunisien.
Une grande Famille

Entre eux, les Tunisiens parlent de la Famille : celle de Leïla Trabelsi, d'abord. Et dans une moindre mesure, le "clan historique" parfois écarté par les Trabelsi, celui de l'ex-président, ses sept frères et soeurs, et surtout ses gendres Slim Chiboub, Marouane Mabrouk ou Saker Matri.

Leïla Trabelsi est la seconde épouse de l'ex-dictateur. Ancienne coiffeuse, elle s'est mariée en 1992 avec Zine El Abidine Ben Ali. La nouvelle "First Lady" amène dans son sillage une famille nombreuse: elle a 10 frères et soeurs, sans compter les dizaines de neveux. Le frère aîné, Belhassen, est le chef du clan. Mais il faut également compter sur Hajja Nana, la mère.

Une famille vorace "qui va aussitôt engager une véritable guerre avec Habib Ben Ali, dit Moncef, jusque-là frère tout-puissant du président", rapporte Le Figaro. "Moncef finira par tomber en disgrâce tout comme les autres clans concurrents qui tenaient jusqu'ici le haut du pavé à Tunis : celui de Kamel Eltayef, ancien conseiller occulte de Ben Ali, ou celui de Slim Chiboub, mari de Ghazoua, l'une des filles de l'ancien président et de sa première femme, Naïma Kefi", poursuit-il. Ou encore celui d'un autre gendre, Marouane Mabrouk.

"Quasi-mafia", rapporte Wikileaks

La montée en puissance des Trabelsi a commencé au milieu des années 90 quand Leïla cherche à placer à des postes clef sa famille issue de "milieu modeste et limitée intellectuellement", selon le journaliste Nicolas Beau, co-auteur (avec Catherine Graciet) de "La régente de Carthage" (La Découverte). Le clan va peu-à-peu faire main basse sur les banques, l'hôtellerie, l'immobilier, les transports, les grandes surfaces, l'import-export, les droits de douane, la téléphonie, l'internet, les médias... A tel point que des diplomates américains évoquaient, selon des termes rapportés par Wikileaks, une "quasi-mafia".

Différents types de prédation ont été mis en pratique, selon Béatrice Hibou (CNRS). Notamment au début des années 2000 quand "sous la pression du FMI, la Tunisie engage un programme de privatisation qui va se transformer en gigantesque hold-up, grâce aux crédits octroyés à la famille régnante", rapporte Le Figaro.

"Au moment des privatisations, ils achetaient à un prix symbolique et revendaient ensuite à des industriels et hommes d'affaires", explique Béatrice Hibou. Selon le câble diplomatique américain cité par Wikileaks, l'un des gendres de Ben Ali a ainsi "acheté une participation de 17 % de l'ancienne Banque du Sud immédiatement avant la privatisation (...)". Une "part décisive pour le contrôle majoritaire de la banque", racontent les diplomates US (cités par Wikileaks), qui rapportent les propos d'un représentant du Crédit Agricole.

"Si une entreprise fonctionnait bien, [les membres de la Famille NDLR] s'imposaient dans le capital. Sur les investissements étrangers, ils demandaient des commissions ou des parts, ils servaient d'intermédiaires pour les attributions de marchés publics. Le réseau Trabelsi contrôlait les douanes et la contrebande", énumère-t-elle. "Le moindre litige avec le fisc" pouvait "se résoudre instantanément grâce à l'arbitrage des Trabelsi", rapporte Le Figaro.

Mariages, corruption, intimidations

Pour mieux contrôler l'économie, les membres du clan ont multiplié les mariages d'affaires avec des filles du chef du patronat, Hedi Jilani. Leïla Trabelsi va aussi "s'adresser à certains éléments de l'appareil policier pour menacer, harceler ou décourager ceux qui apparaissent comme des concurrents à sa famille", rapporte Nicolas Beau.

Il y a les liens matrimoniaux. Il y a aussi la corruption: le câble diplomatique cité par Wikileaks relate que le frère aîné de la First Lady, Belhassen Trabelsi, "est réputé pour avoir été impliqué dans la corruption à grande ampleur, du remaniement de la Banque de Tunisie à l'expropriation de biens et l'extorsion de pots de vins". La même source fait la liste des possessions du membre le plus célèbre du clan: compagnie aérienne, hôtels, station de radio, usine d'assemblage automobile, société de développement immobilier...

Liens familiaux, corruption... Mais aussi menaces. Imed, neveu préféré de Ben Ali, "avait un comportement de voyou, n'hésitant pas à menacer les gens en appelant la police", affirme Nicolas Beau. Précisons au passage que le même Imed Trabelsi est mort vendredi à l'hôpital militaire de Tunis. Selon des informations circulant dans la capitale, il aurait été poignardé par un ancien collaborateur au cours d'un règlement de comptes. En 2006, il avait volé trois bateaux, dont celui de Bruno Roger, dirigeant de la banque Lazard et ami de Jacques Chirac. Yacht détourné dans le port de Bonifacio. Imed avait obtenu d'être jugé dans son pays où il avait été blanchi.



"C'était la boulimie, l'incompétence et la menace, ce qui a exaspéré la population tunisienne, bourgeoisie, industriels et classe moyenne", explique l'auteur de "La régente de Carthage". D'autant que le népotisme jouait aussi un rôle dans l'octroi de bourses et d'emplois dans ce pays où le taux de chômage des jeunes atteindrait environ 30 %.

Le patrimoine des Trabelsi

Le patrimoine de la famille Trabelsi se chiffrerait en centaines de millions d'euros. Selon Le Figaro qui cite des "renseignements 'convergents'", elle posséderait ainsi d'"importants avoirs à Dubaï et Malte" et "des biens immobiliers en Argentine".
"En France, elle disposerait de plusieurs millions d'euros sur plusieurs comptes bancaires, ainsi que d'appartements dans les beaux quartiers parisiens, de propriétés en Ile-de-Frfance, d'un chalet à Courchevel et de villas sur la Côte-d'Azur", rapporte Le Figaro. L'enquête ordonnée par l'Elysée à Tracfin, organisme de lutte contre les mouvements suspects de capitaux, devrait permettre d'en apprendre un peu plus.

Tunisie. Des grenades lacrymo de Ben Ali interceptées à Roissy





Du matériel de maintien de l'ordre commandé par le régime de Ben Ali à une entreprise française a été intercepté à l'aéroport de Roissy, avant la fuite du dictateur, vendredi.


L'information a été dévoilée par le blog Secret Défense. Et a depuis été confirmée par le porte-parole du gouvernement François Barouin. Vendredi, peu avant que Ben Ali prenne la fuite de Tunisie, un avion cargo chargé de matériel de maintien de l'ordre commandé par la régime du dictateur a été bloqué à l'aéroport de Roissy. Du matériel fourni par une entreprise française d'uniformes et d'équipements de police.

Tenues, protections, et grenades lacrymogènes

Selon François Barouin, "le matériel a été stocké a Roissy, la commande d'aide de Ben Ali à une entreprise [a été] interceptée". Ce sont les douanes qui ont procédé au blocage, sur intervention du Quay d'Orsay. Il semblerait que la commande comprenait des tenues, des protections et des grenades lacrymogènes, soufflantes ou éclairantes, mais pas de matériels militaires.



Rappelons que le photographe franco-allemand de l'agence EPA, Lucas Mebrouk Dolega, a été tué à cause d'une grenade lacrymogène "tirée à bout portant par un policier".



Tunisie : l'instabilité menace-t-elle les entreprises étrangères ?

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Le Kombattant Suprême

Habib Bourguiba


(1903-2000)





Leader de la lutte pour l'indépendance (1932-56), et Fondateur de la Tunisie moderne (1957-1987).


Enfance et études du jeune Bourguiba (1903-1927)



Fils d'un officier de l'armée symbolique que l'occupant français avait accordée au bey de Tunis, Habib Bourguiba est né officiellement le 3 août 1903 à Monastir, dans une famille de condition modeste, mais une forte incertitude demeure sur cette date qui, selon certains de ses biographes, pourrait avoir été falsifiée de quelques années pour rajeunir le «combattant suprême».

Après avoir obtenu son certificat d'études primaires à l'école Sadikienne, il entame ses études secondaires au Collège Sadiki à Tunis où il décroche le Brevet d'arabe avant de s'inscrire au Lycée Carnot où il obtient, coup sur coup, la première partie puis la seconde partie du Baccalauréat, en 1924. Il s'embarque ensuite pour Paris (Sorbonne) où il poursuit ses études supérieures à la Faculté de Droit et à l'Institut d'Etudes Politiques. En 1927, il y obtient respectivement sa Licence en Droit et le Diplôme supérieur d'Etudes Politiques.

Il rencontra durant son séjour en France une femme française, Mathilde, qu'il épousa en 1927. Elle lui donnera son fils Habib qui deviendra l'un de ses conseillers les plus écoutés.

Le militantisme débutant et la formation du Néo-Destour (1927-1934)

De retour à Tunis dès l'obtention de ses diplômes en 1927, il exerce sa profession d'avocat, parallèlement à d'autres activités. Ainsi, il participe à la rédaction de nombreux articles dans les journaux nationalistes qui paraissaient à l'époque, tels "La Voix du Tunisien" et "l'Etendard Tunisien". Le 1er novembre 1932, il crée, de concert avec un groupe de compagnons, le journal "L'Action Tunisienne" qu'il dirige en personne.

A la suite du Congrès du Parti du Destour, tenu le 12 mai 1933, il devient membre de la Commission Exécutive du Parti. Cependant, le 9 septembre 1933, il en démissionne après avoir fait l'objet de vives réprimandes pour avoir fait partie d'une délégation de dignitaires de Monastir qui s'était rendue au Palais du Bey pour protester contre le gouverneur de la ville qui avait autorisé l'inhumation du fils d'un naturalisé dans le cimetière musulman.

Il s'emploie, par la suite, à expliquer les raisons de sa démission de la Commission exécutive, jusqu'à ce qu'il fût décidé de réunir un congrès extraordinaire du parti, le 2 mars 1934 à Ksar Hellal. Ce congrès se termine par la dissolution de la Commission exécutive et la constitution d'un Bureau politique composé comme suit : le Dr Mahmoud Materi, Président; Habib Bourguiba, Secrétaire Général; Tahar Sfar, Bahri Guiga et M'hammed Bourguiba, membres, fondant le Néo-Destour.

La répression coloniale (1934-1940)

Au milieu des années 30 et après la nomination de Marcel Peyrouton comme Résident général de France en Tunisie, la répression coloniale se fait plus violente dans le pays. Les militants nationalistes font alors l'objet de mesures d'éloignement dans le Sud tunisien : Le Leader Habib Bourguiba et certains de ses compagnons sont ainsi assignés à résidence à Kébili puis à Borj Leboeuf.

La résistance nationale se poursuit, cependant, sous diverses formes, jusqu'à la remise en liberté des leaders exilés, et cela à la suite de l'accession du Front populaire au pouvoir en France (le 3 mai 1936), sous la conduite de Léon Blum. Ils reprirent alors leur combat, le Bureau politique s'employant activement à concrétiser les revendications patriotiques, dès lors que le Gouvernement français avait failli à ses engagements. L'atmosphère devint des plus tendues, vers la fin de 1937, au lendemain du Congrès de la Rue du Tribunal, qui proclama sa défiance vis-à-vis du Gouvernement français en raison de ses orientations incompatibles avec les promesses faites.

Alors, le mouvement national eut à faire face à des événements sanglants qui connurent leur paroxysme le 9 avril 1938 et à la suite desquels le Leader Habib Bourguiba et ses compagnons furent arrêtés et détenus à la prison civile, ainsi qu'à la prison militaire où il fit l'objet d'un long interrogatoire pour conspiration contre la sûreté de l'Etat, avant d'être transféré à la prison de Téboursouk puis à des prisons en France.

Bourguiba et la guerre (1940-1944)

Le régime de Vichy le livra à Rome en 1940 à la demande de Mussolini qui espérait l'utiliser pour affaiblir la Résistance en Afrique du Nord. Cependant Bourguiba ne voulut pas cautionner des régimes fascistes et lança le 8 août 1942 un appel en faveur du soutien aux troupes alliées face aux forces de l'Axe. Cette position lui valut d'être aussitôt arrêté par les Allemands, mais allait être à l'origine de sa remise en liberté, en avril 1944.

Bourguiba ambassadeur de la cause tunisienne. (1945-1949)

En 1945 cependant, la position française resta inchangée et Bourguiba partit s'installer au Caire, où se trouve le siège de la Ligue des Etats Arabes, en vue de rallier des soutiens à la cause nationaliste tunisienne. De concert avec Abdelkrim Al Khattabi, il y participe à la fondation du Bureau du Maghreb Arabe, avant de repartir pour New York, en décembre 1946, afin de faire connaître la cause de la Tunisie aux Nations Unies. Dans les années qui suivirent, Bourguiba visita de nombreux pays, où sa forte personnalité lui valut nombre de victoires diplomatiques.

La lutte sur le terrain et l'exil (1949-1954)

Conscient de l'importance du combat pour la liberté, à partir de l'intérieur même du pays, il rentre en Tunisie en septembre 1949, avant de s'embarquer de nouveau pour la France en vue de gagner des sympathisants au sein de la gauche française et de faire connaître davantage le mouvement nationaliste tunisien. Il annonce un programme en sept points et, intéressé par la première expérience de pourparlers, apporte son soutien à la participation du Leader Salah Ben Youssef au sein du Cabinet Chenik formé en vue des négociations.

Toutefois, les résultats ne furent pas à la mesure des attentes des nationalistes puisqu'ils débouchèrent sur le Mémorandum du 15 décembre 1951 imposant la co-souveraineté. Habib Bourguiba le rejeta ouvertement, ce qui constitua l'une des premières étincelles de la révolution armée, qui éclata le 18 janvier 1952, date à laquelle se tint dans la clandestinité, le Congrès extraordinaire du Parti dont le Résident Général Jean de Hautecloque avait interdit l'organisation et qui allait réclamer l'indépendance.

Bourguiba fut alors éloigné à Tabarka, puis à La Galite où il passa deux années en exil, mais conserva le contact avec les patriotes qu'il appelait à la résistance et à la persévérance dans le combat.


Vers l'indépendance (1954-1956)



Après le rejet des réformes de Pierre Voisard, le 4 mars 1954, il fut transféré à l'île de Groix et dans des endroits proches de Paris d'où il continua de suivre l'évolution de la cause tunisienne. Arrivé au pouvoir en France, le 18 juin 1954, Pierre Mendès-France effectua une visite en Tunisie et prononça son fameux discours du 31 juillet 1954 dans lequel il annonça que son Gouvernement reconnaissait l'autonomie interne de la Tunisie. Un Gouvernement intérimaire fut alors constitué en vue des pourparlers, avec la participation de trois membres du Parti du Néo-Destour; et il fut procédé à la signature du Traité de l'autonomie interne, le 3 juin 1955.
Un différend majeur éclata alors, entre le Leader Habib Bourguiba et le Secrétaire général du Néo-Destour, le Leader Salah Ben Youssef pour qui les accords de l'autonomie interne constituaient un pas en arrière. Le différend s'aggrava au point de provoquer une scission dans les rangs des militants et de fissurer l'unité nationale. Le différend allait être tranché au profit de Bourguiba, lors du congrès que le Néo-Destour tint à Sfax le 15 octobre 1955. Quelques mois plus tard, le cours de l'histoire allait aider les Tunisiens à réclamer l'indépendance totale. Le Gouvernement tunisien engagea, en effet, des pourparlers qui s'achevèrent par la signature du Protocole du 20 mars 1956.


La constitution d'un état moderne (1956-1971)

Le 8 avril 1956, il fut procédé à l'élection de l'Assemblée Nationale Constituante dont le Leader Habib Bourguiba fut le premier président. Le 14 avril 1956, il fut chargé de former le premier gouvernement de la Tunisie indépendante. Le 25 juillet 1957, était proclamé le régime républicain et Bourguiba devenait Président de la République.

Il entreprit, depuis lors, de débarrasser le pays de toutes les séquelles de la période coloniale. Les réformes se succédèrent pour mettre en place un Etat moderne, parachever la souveraineté nationale et moderniser la société, à travers la propagation de l'enseignement et la promulgation du Code du statut personnel. Le pays fut divisé en 14 provinces, appelées Gouvernorats, dotés d'une administration moderne. Le Congrès de Bizerte instaura la coexistence des trois secteurs (public, privé et coopératif); mais l'expérience de coopérativisation ayant manqué détruire l'économie du pays, Bourguiba se résolut à changer d'orientation économique à partir d'octobre 1969.

Défenseur passionné d'une modernité arabe, l'ancien président s'est également distingué de ses homologues en politique étrangère. Vingt ans avant le président égyptien Anouar el-Sadate, il préconise la normalisation des rapports avec Israël en proposant la création d'une fédération entre les Etats arabes et l'Etat hébreu, une suggestion qui lui attirera les foudres des nationalistes de la région. Sous la pression de ses partenaires, Habib Bourguiba condamne à son tour les accords de paix de camp David en 1978, ce qui, en contrepartie, vaudra à la Tunisie d'accueillir le siège de la Ligue arabe, puis celui de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).
Enfin, bien que l'Islam reste la religion d'état, le pouvoir des chefs religieux fut grandemant réduit. Les femmes accèdent à un statut inouï dans le monde arabe, dépassant même celui des Françaises dans certains domaines. La polygamie est interdite, le divorce autorisé et l'avortement légalisé.

Habib Bourguiba divorce de Mathilde puis épouse Wassila à qui il remettra de plus en plus de pouvoir, l'âge venant.

Les faux pas de Bourguiba (1971-1987)

Le 11 octobre 1971, les assises du congrès du Parti Socialiste Destourien tenues à Monastir adoptèrent une orientation qui n'eut pas l'heur de lui plaire. Alors, un deuxième congrès, convoqué, toujours à Monastir, le 12 septembre 1974, décida d'amender la Constitution de façon à instituer la présidence à vie au bénéfice du Leader Habib Bourguiba.
Quoiqu'elle eût à connaître durant les années 70 une période de relance économique, grâce à l'adoption d'une politique de libéralisation de l'économie mise en place par feu Hédi Nouira, la Tunisie ne fut pas à l'abri des convulsions politiques, sociales ou économiques, qui allaient s'amplifier, tout particulièrement au milieu des années 80. Le clientilisme (ou "pistonnage") prit de plus en plus d'ampleur jusqu'à étouffer le développement économique social du pays. La situation devint d'autant plus complexe que l'âge avancé du Leader Habib Bourguiba, l'aggravation de son état de santé et son incapacité de gérer les affaires de l'Etat, attisaient les convoitises de tous ceux qui, autour de lui, s'entre-déchiraient pour la succession.

Le pays s'engagea ainsi dans une crise politique et sociale étouffante, rendue encore plus grave par la dégradation de la situation économique qui était perceptible à travers la paralysie des rouages de l'Etat et l'obscurcissement des horizons devant les Tunisiens et les Tunisiennes, aiguisant leur sentiment d'inquiétude, de désespoir et de perte de confiance en le présent comme en l'avenir. Cette situation favorisa la montée de l'Islamisme, ce qui mena le pays au bord de la guerre civile, avec des émeutes de plus en plus vives.

Commencé dans une atmopshère de libéralisme et de laïcisation de la société tunisienne, le long règne de Bourguiba s'achève dans une atmosphère de crépuscule alimentée par une une grave crise économique et une véritable paranoïa du chef de l'Etat, engagé dans une lutte sans merci contre la montée de l'islamisme menée par le général Ben Ali.

La destitution du 7 novembre 1987

Devant les dangers qui guettaient le pays et les menaces qui pesaient sur sa sécurité et sa stabilité, Zine El Abidine Ben Ali, nommé Premier Ministre, le 2 octobre 1987, se résout à intervenir, le 7 novembre de la même année. Certificats médicaux à l'appui, il destitua le Président Bourguiba, jugé sénile, et prit en main les destinées du pays à l'issue d'un «coup d'Etat médical», unique dans les annales du monde arabe.
Dans sa Déclaration du 7 novembre, le Président Ben Ali a rendu hommage aux énormes sacrifices consentis par le Leader Habib Bourguiba, premier Président de la République Tunisienne, en compagnie d'hommes valeureux, au service de la libération de la Tunisie et de son développement.

Maladie et disparition du Leader


Le Président Ben Ali a entouré le Leader Habib Bourguiba de ses attentions et de sa sollicitude, en hommage à la place qu'il occupe dans l'histoire du pays et aux services louables qu'il a rendus à la patrie. Le Leader Habib Bourguiba fut assigné à résidence à Monastir, sa ville natale, où il s'était fait construire un imposant mausolée de marbre blanc, dans une résidence confortable et où il bénéficia d'une sollicitude constante de la part d'une équipe médicale et d'un personnel attentif à tous ses besoins. Habib Bourguiba se disait lui-même «bien traité» par le nouveau pouvoir. Souffrant de troubles de l'élocution et de l'attention depuis plusieurs années, le «combattant suprême» recevait parfois quelques visiteurs étrangers, mais aussi l'actuel chef de l'Etat, qui aimait néanmoins s'afficher aux côtés de celui qui restera dans l'histoire comme le véritable fondateur de la Tunisie moderne. De son côté, le Leader Habib Bourguiba rendit visite au Président Ben Ali, au Palais de Carthage, le 13 mai 1990.


Le 5 mars 2000, Bourguiba est hospitalisé en urgence, mais retourne chez lui 8 jours plus tard, où il mourra le 6 avril 2000 à l'âge de 97 ans environ.

Avec la disparition du Leader Habib Bourguiba, la Tunisie et le monde perdent l'un des chefs historiques qui ont conduit leurs pays à l'indépendance et à la liberté, et l'un des plus grands hommes que le vingtième siècle ait connus au Maghreb, dans le monde arabe, en Afrique et dans le Tiers-monde

lundi 17 janvier 2011

Leila Ben Ali-Trabelsi, la Salope de Tunisie.




Leila Ben Ali-Trabelsi, 53 ans, surnommée la Imelda Marcos du monde arabe -du nom de l’ex première dame des Philippines-, serait en partie à l’origine de la révolution du jasmin en Tunisie selon de nombreux observateurs. Femme avide issue d’un milieu très modeste, elle aurait organisé une véritable mafia avec ses proches. Zine el-Abidine Ben Ali, l’ex président tunisien serait tombé amoureux fou de cette coiffeuse alors qu’il était ministre de l’Intérieur, époque où cette dernière le rencontra, accusée par les autorités d’avoir organisé un retentissant trafic. Il entretiendra une relation adultère avec elle depuis le début des années 1980, avant de convoler en secondes noces en 1992, après son divorce d’avec sa première épouse, Naïma Kefi, en 1987, avec qui il eut 3 enfants.



Selon les suppositions des services secrets français, information rapportée par Le Monde, avant de s’enfuir de son pays direction Dubaï avec son dernier fils adopté Mohamed, 7 ans, Leila se serait rendue à la Banque de Tunisie, malgré les réserves de son époux, pour emporter 1,5 tonne d’or, ce qui représente la coquette somme de 45 millions d’euros. De quoi distribuer à chaque Tunisien nécessiteux, un petit pactole. Avec une fortune estimée à plusieurs milliards d’euros, elle a finalement rejoint son époux à Djeddah en Arabie Saoudite, ainsi que ses filles, Nesrine et Halima. Ces dernières, arrivées à Paris en jet privé le 14 janvier dernier, avaient d’abord séjournée au domicile de l’ambassadeur tunisien à Paris, avant de battre en retraite dans un hôtel cinq étoiles à Disneyland Paris, dans de somptueuses suites royales, accompagnées d’une garde rapprochée d’environ 50 personnes, après que des immigrés Tunisiens tentèrent de faire le siège de la résidence.

Alors que le couple Ben Ali devait les rejoindre à Paris, le Gouvernement français s’est ravisé, suite à la mort d’un franco-tunisien, professeur d’informatique à l’université de Compiègne, Hatem Bettahar, âgé de 38 ans. La famille serait logée dans un palais sous bonne garde à Djeddah. Les chemins de l’exil tortueux de cette famille qui a toujours vécu en multimillionnaire avec des frasques hautes en couleurs, des virées somptueuses et fastes à travers le monde, cliente de tous les grands couturiers et joailliers de la planète, se terminent en dent de scie. Il se rapporte même que, le parc automobile du clan, en Tunisie comme ailleurs, serait plus important que celui de la famille royale d’Angleterre.


La gabegie de Leila Ben Ali fait craindre le pire aux nombreux régimes arabes dont la kleptomanie, l’autoritarisme et l’autocratie risque de voir un soulèvement. D’Alger en Algérie, au Caire en Egypte, en passant par Amman en Jordanie ou Rabat au Maroc, les régimes de fer suintent le fumet fétide de l’instabilité. Les populations réclament désormais plus de liberté et appellent les régimes à réexaminer leur politique nauséabonde, en s’inspirant de la révolution tunisienne. En réalité, Ben Ali aurait été simplement déposé par l’armée qui lui a laissé la vie sauve, lui intimant toute fois, de quitter le pays, à bord d’un hélicoptère qui aurait été affrété par le régime libyen, puisque son nouvel avion livré le 12 décembre dernier, un Airbus A340, avait déjà quitté le pays.


L’ex première dame tunisienne possédait la quasi-totalité des grandes enseignes tunisiennes, avec des prêtes noms et ses proches, et en collaboration avec de grandes multinationales… françaises. Autoritaire, elle avait disgracié le favori de Ben Ali, son gendre Slim Chiboub, époux d’une de ses filles de son premier mariage, en faveur du mari de sa propre fille. Slim Chiboub, arrêté hier à Tunis, aurait été libéré et exfiltré vers un pays du Golfe, puisque les militaires savaient qu’il n’était pas un proche de l’ex première dame. Néanmoins, il aurait révélé aux militaires que la police tunisienne a disséminée 800 véhicules bourrés d’explosifs à travers tout le pays, notamment à Tunis, sous l’ordre express de Leila Ben Ali-Trabelsi. Malgré son départ de Tunisie, la femme fatale n’a pas cessé de faire parler d’elle. Et Ben Ali dans tout ça ? Il serait malade et sa femme en a fait un béni-oui-oui.



Peut-être on partira, mais on brûlera Tunis"




Tunis, envoyée spéciale - Cet homme n'est ni grand ni petit. On ne peut pas le décrire. Il n'a pas de nom. Il faut lui en inventer un : Zyed. Il se terre dans une maison du quartier Bardo, à Tunis, qu'il fait surveiller depuis la rue par de jeunes parents, les nerfs à fleur de peau. "Je change d'endroit toutes les heures", dit-il en refoulant des larmes.


Conseiller de Zine El-Abidine Ben Ali au palais de Carthage, il avait pris contact de sa propre initiative quelques jours avant la chute de l'ex-président parce que, disait-il, il ne voulait pas "être complice des massacres". Pour le rencontrer, ce dimanche 16 janvier, il faut suivre des émissaires à travers un dédale de rues.

Zyed tente aujourd'hui de fuir la Tunisie, mais son passeport français, qu'il exhibe trop brièvement, est faux. Son récit, souvent interrompu par le bruit de tirs tout proches qui le font violemment sursauter, met en scène les intrigues d'un clan familial sclérosé et une fin de règne agonisante bien avant le début, le 17 décembre 2010, des émeutes en Tunisie. "Il régnait une atmosphère délétère au palais, souligne-t-il. En septembre, il y a eu un accrochage très sérieux entre le président et sa femme, et, à partir de là, la présence de son frère Belhassen et de son fils Imed est devenue de plus en plus forte."
L'ancien conseiller avance aussi le nom de Slim Chiboub, marié à Dorsaf Ben Ali, la fille de l'ancien président, mais écarte celui d'un autre gendre, très en vue, Sakhr El-Materi, décrit comme "un requin qui n'a pas de dents".
"QU'IL CRÈVE"
En octobre, ce clan aurait mis au point, selon lui, un scénario "diabolique" consistant à laisser "le président en poste jusqu'en janvier 2013, puis sa démission aurait été annoncée pour raison médicale, suivie d'un appel pour des élections". Les partis "amis" auraient été instrumentalisés pour créer une polémique en présentant de faux candidats. Des manifestations organisées un peu partout par le RCD, le parti du pouvoir, se seraient conclues par une "manif monstre d'un million de personnes à Tunis pour réclamer la candidature de Leïla".
Mais, le 17 décembre, le suicide de Mohamed Bouazizi, immolé par le feu, change tout. "Ben Ali était totalement indifférent, il a dit quelque chose comme : 'Qu'il crève'. A ce moment, Abdelwahab Abdallah est devenu le véritable régent, et Abdelaziz Ben Dhia le filtre sans qui rien ne passait." Ali Sériati, le chef de la garde présidentielle, fait partie du dispositif.
L'ancien conseiller décrit des acteurs de plus en plus fébriles au fur et à mesure que le mouvement de révolte prend de l'ampleur dans le pays. Le 29 décembre, au lendemain du premier discours du président, il assiste à une réunion de crise. "Abdallah a dit : 'Il faut que tout ça soit manipulé par un groupe affilié à Al-Qaida au Maghreb islamique. Pour nos amis français, c'est la seule solution.' Ce à quoi a répondu Ben Ali, très cynique: 'AQMI en Tunisie, c'est la mort du tourisme, on va se suicider'."
DES APPELS D'ERIC RAOULT
Aux Américains, un même argument devait être présenté : Kasserine, la ville où les manifestations ont été les plus durement réprimées, était un "foyer islamiste". "Il y a eu un air de fête après les déclarations de Michèle Alliot-Marie lorsqu'elle a proposé d'aider à former des policiers tunisiens, poursuit Zyed. Et Eric Raoult appelait tout le temps pour dire qu'il ne fallait pas ouvrir la brèche aux islamistes ; Abdallah l'avait surnommé la 'passerelle'."
Contacté, M. Raoult reconnaît avoir "appelé souvent", mais, assure-t-il, "des amis comme Charfeddine Guellouz ou Habiba Massabi [députée RCD], pas la présidence, ce n'est pas de mon niveau".
La situation, cependant, s'aggrave en Tunisie. Le conseiller, qui révèle que l'ancien chef de l'Etat s'était réfugié dans sa propriété d'Hammamet avant de quitter le pays et avait préenregistré son dernier discours, rapporte cette dernière réunion : "Sériati a prévenu que les militaires, ces 'fils de bâtards', a-t-il dit, fraternisaient avec la population. Il a ajouté: 'Peut-être on partira, mais on brûlera Tunis : j'ai 800 bonhommes prêts à se sacrifier. Dans deux semaines, les mêmes qui manifestent vont nous supplier de reprendre les choses en main.'" Zyed, alors, est parti de son côté.






Isabelle Mandraud






Arrestation de l'ex-chef de la sécurité de M. Ben Ali




L'ex-chef de la sécurité du président Ben Ali, le général Ali Sériati, a été arrêté dans le sud tunisien à la demande de la justice tunisienne, qui l'accuse des récentes exactions commises contre la population. Cet homme-clé de l'ancien régime a été interpellé par l'armée alors qu'il tentait de s'enfuir en Libye.


Pour sa part, Abdelaziz Ben Dhia, 74 ans, conseiller de M.Ben Ali, serait mort d'une crise cardiaque, le 13 janvier, à son domicile de Gammarth, dans la banlieue nord de Tunis. Il serait décédé dans son fauteuil en écoutant à la télévision M. Ben Ali dénoncer ceux qui, disait-il, lui avaient caché la réalité de la Tunisie.


Article paru dans l'édition du 18.01.11



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samedi 15 janvier 2011

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Mille et une nuits Épisode 02 - Leila Trabelsi

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vendredi 7 janvier 2011

La Revolte du Désespoir

Depassés par les évenements et renfermer dans leur autisme et leur demagogie, nos dirigeants sont aujourd'hui dos au mur,assis à coté d'une poudriere et sur une cocotte minute.

Morfeus 71