lundi 5 décembre 2011
vendredi 28 octobre 2011
Touchez pas à notre Liberté.com
Vendredi 28 Octobre 2011 Ennahdha ennemi juré de la democratie a pris le pouvoir,notre soucis aujourdh'ui c'est que ce partie a été sauvagement sauvage dans les années 80 avec l'utilisation d'actes de terreur surtout vis à vis des femmes(acides contre les femmes non voilées,plastiquage des hotels...).
Le probleme c'est que leur ascension fulgurante est due à 3 raisons:
-Le Systeme de Ben ALI a fait d'eux des victimes et des martyrs
-L'utilisation d'Ennahdha la religion comme tactique machiavelique dans leur propagande et depuis 1981
-Les 3 millions de Tunisiens n'ayant pas voté ont joué en leur Faveur
Aujourd'hui le doute s'installe et je proclame un deuil ineluctable pour la democratie en Tunisie.
Mais la lutte ne s'arrête pas je brandis le slogan de touchez pas à notre Liberté sinon la rue vous chassera.
Moez Belhedi
mardi 25 octobre 2011
Qui a executé Khaddafi?
Mouammar Kadhafi assassiné par les Etats-Unis et l'OTAN
Par Bill Van Auken
24 octobre 2011
Le meurtre sauvage jeudi du dirigeant libyen évincé, Mouammar Kadhafi, sert à souligner le caractère criminel de la guerre que les Etats-Unis et l'OTAN mènent depuis ces huit derniers mois.
L'assassinat qui fait suite à un siège de plus d'un mois de Syrte, ville côtière libyenne qui fut la ville natale de Kadhafi et le centre de son soutien. L'attaque perpétrée contre cette ville de 100.000 habitants a détruit pratiquement tous les bâtiments et résulte en un nombre incalculable de civils tués, blessés et frappés de maladie et qui sont privés de nourriture, d'eau, de soins médicaux et d'autres produits de première nécessité.
Apparemment Kadhafi se déplaçait dans un convoi de véhicules pour tenter d'échapper au siège de la ville, une fois le dernier bastion de résistance tombé aux mains des « rebelles » soutenus par l'OTAN. Les avions de l'OTAN ont attaqué le convoi jeudi matin à 8 heures 30, laissant un bon nombre de véhicules en proie aux flammes et l'empêchant d'avancer. Ensuite, des miliciens anti-Kadhafi armés sont intervenus pour porter le coup de grâce.
La mort de Kadhafi semble faire partie d'un massacre plus large qui aurait coûté la vie à un certain nombre de ses proches collaborateurs, de combattants fidèles et de ses deux fils, Mo'tassim et Saif al-Islam.
Alors que les détails des meurtres demeurent quelque peu flous, des photographies et des vidéos filmées sur des téléphones portables et publiées par les « rebelles » soutenus par l'OTAN montrent clairement un Kadhafi blessé aux prises avec ses ravisseurs et criant alors qu'il est entraîné vers l'arrière d'un véhicule. Son corps dénudé et sans vie est ensuite exhibé, couvert de sang. Il est évident qu'après avoir d'abord été blessé, peut-être lors des frappes aériennes de l'OTAN, l'ancien dirigeant libyen a été capturé vivant pour ensuite être exécuté sommairement. Une photographie le montre avec à la tête une blessure par balle.
Le corps de Kadhafi a ensuite été emmené dans la ville de Misrata où il aurait été traîné dans les rues avant d'être déposé dans une mosquée.
Le sort réservé à sa dépouille est politiquement significatif en ce qu'il a été saisi par une faction de la milice de Misrata qui opère sous sa propre autorité et qui n'a aucune loyauté envers le Conseil national de transition (CNT) de Benghazi que Washington et l'OTAN ont sacré comme étant le « seul représentant légitime » du peuple libyen.
Et donc, cet événement macabre, que le président Barack Obama a salué dans la roseraie de la Maison Blanche comme l'avènement d'une « nouvelle Libye démocratique », ne fait que révéler en réalité les failles régionales et tribales qui plantent le décor pour une période prolongée de guerre civile.
Les Etats-Unis comme la France, revendiquent le mérite de leur rôle dans le meurtre de Kadhafi. Le Pentagone a affirmé jeudi qu'un drone prédateur américain avait tiré un missile hellfire sur le convoi du dirigeant libyen évincé tandis que le ministre français de la Défense a dit que des avions de combat français l'avaient bombardé.
Les Etats-Unis et l'OTAN avaient effectué plusieurs frappes aériennes sur la résidence caserne de Kadhafi à Tripoli ainsi que sur d'autres maisons où ils croyaient qu'il se cachait depuis le lancement en mars de la guerre brutale contre la Libye. L'une de ces frappes de fin avril avait coûté la vie à son plus jeune fils et à trois de ces jeunes petits-enfants.
Washington avait déployé des avions de surveillance ainsi qu'un grand nombre de drones pour essayer de retrouver Kadhafi alors que des agents du renseignement américain, britannique et français, des soldats des opérations spéciales et des « contractors » militaires (engagés par des sociétés privées) opérant au sol participaient également à la chasse à l'homme.
Deux jours à peine avant le meurtre de Kadhafi, la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, était arrivée pour une visite inopinée à Tripoli à bord d'un avion militaire lourdement armé. Une fois sur place, elle a demandé qu'on le capture « mort ou vif. »
Selon l'Associated Press, Clinton a déclaré « sans mâcher ses mots que les Etats-Unis aimeraient voir l'ancien dictateur Mouammar Kadhafi mort.
« "Nous espérons qu'il pourra bientôt être capturé ou tué pour que vous n'ayez plus à le craindre plus longtemps", a dit Clinton à des étudiants et à d'autres personnes lors d'un genre de réunion publique dans la capitale. »
L'AP a poursuivi en remarquant: « Jusqu'ici, les Etats-Unis évitaient généralement de dire qu'il fallait tuer Kadhafi. »
Mais, en réalité, Washington est en train de poursuivre une politique ouverte de meurtre d'Etat. Dans ce cas précis, ils ont ouvertement préconisé et fourni tous les moyens pour faciliter le meurtre d'un chef d'Etat avec lequel le gouvernement américain avait noué d'étroites relations politiques et commerciales au cours de ces huit dernières années.
Le corps meurtri du fils de Kadhafi, Mo'tassim, qui a aussi été capturé vivant puis exécuté, a été exposé à Misrata. Pas plus tard qu'en avril 2009, il avait été chaleureusement accueilli par la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton.
Dans son discours prononcé jeudi dans la roseraie de la Maison Blanche, Obama s'est vanté de ce que son gouvernement avait «liquidé » les dirigeants d'Al Qaïda, en prenant le ton d'un parrain de la mafia, avec le charisme en moins. Parmi ses dernières victimes, figurent deux citoyens américains, le mois dernier, Anwar Awlaki, l'imam américain d'origine yéménite, et deux semaines plus tard, son fils Abdulrahman âgé de 16 ans et né à Denver. Tous deux avaient été inscrits sur une « liste de personnes à tuer » (« kill list ») par un sous-comité secret de la sécurité nationale (National Security Council subcommittee) et assassiné par des missiles hellfire. Abdulrahman a été déchiqueté en même temps que son cousin de 17 ans et sept autres amis alors qu'ils étaient en train de dîner.
Le meurtre de Kadhafi est l'apogée d'une guerre criminelle qui a tué un nombre incalculable de Libyens et laissé la plus grande partie du pays en ruines. Cette opération avait été lancée sous le prétexte de protéger des civils et était fondée sur une fausse affirmation que Kadhafi était en train de préparer un siège de la ville de Benghazi dans l'Est pour massacrer ses adversaires. Cette opération s'est terminée par le siège de Syrte orchestré par l'OTAN lors duquel des milliers ont été tués et blessés durant la répression de toute opposition aux « rebelles ».
Dès le début, toute l'opération a été orientée vers la recolonisation de l'Afrique du Nord et poursuivie pour le compte des intérêts pétroliers des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France, de l'Italie et des Pays-Bas.
Alors que durant la décennie passée Kadhafi avait gagné la faveur des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France et d'autres puissances occidentales, en signant des contrats pétroliers, des accords sur les armes et autres pactes, l'impérialisme américain et ses homologues en Europe continuaient de considérer son régime comme un obstacle à leurs objectifs dans la région.
Parmi les principales préoccupations de Washington, Londres et Paris figurent les intérêts économiques croissants de la Chine et de la Russie en Libye et plus généralement en Afrique. La Chine a développé un commerce bilatéral s'élevant à 6,6 milliards de dollars, principalement dans le secteur pétrolier, alors que 30.000 travailleurs chinois étaient employés dans un large éventail de projets d'infrastructure. Entre-temps, la Russie a développé d'importants accords pétroliers, des ventes d'armes s'élevant à des milliards de dollars et un projet de 3 milliards de dollars pour relier Syrte à Benghazi par rail. Il y avait aussi eu des discussions sur l'ouverture à la flotte russe d'un port méditerranéen près de Benghazi.
Kadhafi avait provoqué la colère du gouvernement de Nicolas Sarkozy en France de par son hostilité au projet d'une union méditerranéenne, destinée à reconditionner l'influence de la France dans les anciennes colonies du pays et au-delà.
De plus, d'importants conglomérats énergétiques américains et d'Europe occidentale toléraient de plus en plus mal ce qu'ils considéraient être des clauses difficiles exigées par le gouvernement Kadhafi, ainsi que la menace de voir la société pétrolière russe Gazprom bénéficier d'une part importante de l'exploitation des réserves du pays.
Des facteurs politiques se sont ajoutés à ces motifs économiques et géostratégiques. Le rapprochement de Kadhafi vers l'Occident avait permis à Washington et à Paris de cultiver certains éléments au sein du régime qui étaient prêts à collaborer à une mainmise impérialiste du pays. Faisaient partie de ceux-ci, des figures telles Mustafa Abdul Jalil, l'ancien ministre de la Justice de Kadhafi, à présent le président du CNT soutenu par l'OTAN, et Mahmoud Jibril, l'ancien responsable pour le développement économique qui est actuellement le chef du conseil exécutif du CNT.
Avec les soulèvements populaires survenus en Tunisie et en Egypte - aux frontières occidentales et orientales de la Libye - les Etats-Unis et les alliés de l'OTAN ont vu une occasion de donner suite à un projet qui avait été développé depuis un certain temps déjà pour un changement de régime en Libye. Disposant d'agents qui travaillaient sur le terrain ils ont décidé d'exploiter et de détourner les manifestations anti-Kadhafi pour fomenter un conflit armé.
Afin de se préparer à une prise de contrôle impérialiste directe, ils ont suivi une procédure bien établie, calomniant le dirigeant du pays et promouvant l'idée que seule une intervention extérieure pourrait sauver les civils innocents d'un massacre imminent.
La soi-disant destruction imminente de Benghazi a été utilisée pour obtenir le soutien à la guerre impérialiste de toute une couche de personnes jadis de gauche, de libéraux, d'universitaires et de défenseurs des droits de l'homme, qui ont pesé de tout leur poids moral et intellectuel en faveur d'un exercice d'agression impérialiste et de meurtre.
Des figures telles le professeur d'histoire du Moyen-Orient de l'université du Michigan, Juan Cole, qui avait émis des critiques limitées envers l'invasion de l'Irak par le gouvernement Bush, étaient devenues de fervents promoteurs de la mission « humanitaire » du Pentagone et de l'OTAN en Libye. De représentants d'une couche sociale de la classe moyenne supérieure ils sont devenus une nouvelle base pour l'impérialisme, et se sont totalement compromis, politiquement et moralement. Ils n'ont absolument pas été gênés par le non respect de la loi durant toute cette entreprise et l'accumulation de preuves de meurtre et de torture d'immigrants et de Libyens noirs aux mains des soi-disant rebelles.
Leur tentative de décrire le changement de régime en Libye comme étant une révolution populaire devient de plus en plus grotesque au fur et à mesure que les jours passent. Le régime fantoche instable qui est en train de prendre forme à Benghazi et à Tripoli a été mis en place par un bombardement incessant et massif de l'OTAN, par le meurtre et la violation systématique du droit international.
La Libye sert d'avertissement au monde entier. Tout régime qui entraverait les intérêts américains, qui contreviendrait aux grandes entreprises ou qui ne se soumettrait pas aux puissances de l'OTAN peut être renversé par la force militaire et voir ses dirigeant assassinés.
D'ores et déjà, les médias américains qui ont organisé une célébration hideuse du bain de sang devant Syrte, hurlent pour que l'OTAN répète son intervention libyenne en Syrie. Clinton, quant à elle, a averti jeudi les dirigeants pakistanais qu'un soutien insuffisant à la guerre américaine en Afghanistan impliquerait qu'ils en paieraient « chèrement le prix. »
Il n'y a pas de doute que de futures opérations sont en projet avec des guerres plus grandes qui se précisent, entraînant des conséquences catastrophiques. Le gouvernement Obama a déjà averti l'Iran que tout restait « envisageable » en ce qui concerne un complot fabriqué pour l'assassinat à Washington de l'ambassadeur saoudien. Et, étant donné que l'intervention libyenne visait en grande partie à contrer l'influence chinoise et russe dans la région ainsi que mondialement, la Chine et la Russie elles-mêmes sont perçues comme de futures cibles.
Les événements sanglants de Libye et les motifs économiques qui les sous-tendent fournissent une nouvelle leçon quant au caractère véritable de l'impérialisme. La crise qui s'empare du capitalisme mondial représente une fois de plus une menace de guerre mondiale. La classe ouvrière ne peut confronter cette menace que par la mobilisation de sa force politique indépendante en se réarmant avec le programme de la révolution socialiste mondiale afin de mettre un terme au système capitaliste qui est la source du militarisme.
(Article original paru le 21 octobre 2011)
J'ai Honte de La Libye et des Libyens
lundi 24 octobre 2011
Tunisie : succès de la 1ère élection démocratique
Bravo aux Tunisiens pour leur immense et magnifique patriotisme,enfin libre,moment historique fier d'être TUNISIEN.
jeudi 20 octobre 2011
La Fin d'une Crapule et la Mort du RAT
EN DIRECT - L'ancien RAT libyen Muammar Kadhafi est mort
"Il a tellement parlé de Rat qu'il s'est fait axecuté de la sorte et dans un trou à Rat,Il a bien calculé son coup"
Moez Belhedi
Muammar Kadhafi aurait été tué, annonce le nouveau pouvoir libyen. D'après un responsable militaire, l'ancien dictateur, blessé lors de sa capture près de sa ville natale de Syrte, aurait succombé. Suivez en direct les dernières nouvelles concernant la mort du dictateur déchu.
16 h 39 : Saif al-Islam, le fils de Muammar Kadhafi, se trouverait toujours dans le désert libyen, aux alentours de la ville de Bani Walid, affirme Abdelmajid al-Nasr, membre du CNT, à Al Jazeera. "Mais il sera bientôt capturé", insiste toutefois le responsable.
16 h 30 : "Si c'est confirmé, c'est une bonne issue", déclare le ministre français de la Défense Gérard Longue, au sujet de l'annonce de la mort de Kadhafi, selon l'AFP.
16 h 26 : Le nouveau Premier ministre libyen Mahmoud Djibril confirme la mort de Muammar Kadhafi, affirme Associated Press.
16 h 13 : La dépouille de Muammar Kadhafi serait arrivée à Misrata, annonce la chaîne d'information en langue arabe Al Arabiyah.
16 h 02 : "La mort de Muammar Kadhafi met fin à la première phase de la révolution libyenne", estime le sénateur américain républicain John McCain.
15 h 44 : Sont annoncés morts par le CNT : l'ex-dictateur Muammar Kadhafi, son fils Moatassem Kadhafi, l'ancien ministre de la Défense Abu Bakr Yunis.
Sont annoncés comme capturés : l'ex-porte-parole Moussa Ibrahim, l'ex-chef des Renseignements Abd Allah al-Sanusi, l'ex-conseiller et cousin de Kadhafi Ahmed Ibrahim, l'ex-conseiller Mansour Daw.
Moussa Ibrahim, ancien porte-parole de Kadhafi (Paul Hackett / Reuters).
15 h 40 : l'Union européenne salue "la fin d'une ère de despotisme et de répression" en Libye.
15 h 36 : Un combattant pro-CNT affirme avoir aperçu le dictateur se faire tirer dessus au niveau du bas-ventre, avant d'être piétiné, indique Associated Press.
15 h 33 : Moatassem Kadhafi, l'un des fils du dictateur déchu, est annoncé mort à son tour, selon un commandant du CNT, cité par l'AFP.
15 h 22 : Muammar Kadhafi a été abattu d'une balle dans la tête, après que les combattants pro-CNT ont entouré le trou dans lequel il se cachait, affirme la chaîne d'information en langue arabe Al Jazeera, qui ajoute que le corps serait maintenant en route vers Misrata.
15 h 20 : Moatassem Kadhafi, l'un des fils de l'ex-dirigeant libyen, aurait été capturé vivant par les forces du CNT à Syrte, révèlent les chaînes de télévision arabes par satellite Al Jazeera et Al Arabia.
15 h 15 : Le président du nouveau pouvoir libyen, Moustapha Abdel Jalil, devrait bientôt s'exprimer pour confirmer "à 100 %" la mort du colonel, déclare le nouveau ministre libyen de l'Information. "Nos gars ont vu le corps à Syrte", ajoute-t-il. "Les révolutionnaires affirment que Kadhafi se trouvait dans un convoi qui a été attaqué."
15 h 13 : Syrte est "totalement libérée", indique à l'AFP Khalifa Haftar, haut responsable militaire du CNT.
mercredi 27 juillet 2011
lundi 11 juillet 2011
mardi 5 juillet 2011
vendredi 1 juillet 2011
lundi 27 juin 2011
mardi 21 juin 2011
lundi 6 juin 2011
samedi 21 mai 2011
jeudi 19 mai 2011
Echanges de tirs à Rouhia (Siliana)-Tunisie
AQMI hier a attaqué les forces de l ordre et l'armée faisant 2 morts parmi l'armée dont un haut responsable (lieutenant colonel) est ce une vengeance,un hasard ou le debut d'un episode islamiste car les 2 terroristes tués etaient prés à se faire exploser je ne pense pas dans la region ou l'armée les a tué car ils voulaient absolument prendre un Taxi pour quitter la region et aller peut être à Tunis ou dans une ville plus importante c'est cette question qui tracasse les Tunisiens,à suivre.........................
lundi 16 mai 2011
mardi 10 mai 2011
lundi 9 mai 2011
vendredi 6 mai 2011
vendredi 29 avril 2011
lundi 25 avril 2011
mercredi 20 avril 2011
mercredi 6 avril 2011
mardi 5 avril 2011
Depeche Mode - Little 15 les roi de la pop Elektro DM Merci
J'ai 40 ans et ça fait 25 ans que j'ecoute DM j'ai assisté à 2 concerts à Paris et j'ai tout les disques pour moi Dave Gahan est la voix et le corps de DM et Martin Gore est le coeur et les paroles et la musique.Bravo et Merci Depeche Mode
Moez
jeudi 31 mars 2011
Le dossier wikileaks sur la Tunisie original en Anglais Top Secret
TOP SECRET
Viewing cable 08TUNIS679, CORRUPTION IN TUNISIA: WHAT'S YOURS IS MINE
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08TUNIS679 2008-06-23 13:01 2010-12-07 21:09 SECRET Embassy Tunis
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PP RUEHWEB
DE RUEHTU #0679/01 1751355
ZNY SSSSS ZZH
P 231355Z JUN 08
FM AMEMBASSY TUNIS
TO RUEHC/SECSTATE WASHDC PRIORITY 5219
INFO RUCNMGH/MAGHREB COLLECTIVE PRIORITYSS E C R E T TUNIS 000679
SIPDIS
STATE FOR NEA/MAG (HARRIS)
STATE PASS USTR (BURKHEAD)
USDOC FOR ITA/MAC/ONE (NATHAN MASON), ADVOCACY CTR
(REITZE), AND CLDP (TEJTEL AND MCMANUS)
CASABLANCA FOR FCS (ORTIZ)
CAIRO FOR FINANCIAL ATTACHE (SEVERENS)
LONDON AND PARIS FOR NEA WATCHER
E.O. 12958: DECL: 06/23/2018
TAGS: ECON KCOR PGOV EINV EFIN SOCI TS
SUBJECT: CORRUPTION IN TUNISIA: WHAT'S YOURS IS MINE
REF: A. TUNIS 615
¶B. TUNIS 568
¶C. TUNIS 365
¶D. TUNIS 169
¶E. TUNIS 113
¶F. 07 TUNIS 1489
¶G. 07 TUNIS 1443
¶H. 07 TUNIS 1433
¶I. 06 TUNIS 2848
¶J. 06 TUNIS 1673
¶K. 06 TUNIS 1672
¶L. 06 TUNIS 1630
¶M. 06 TUNIS 1622
¶N. 01 TUNIS 2971
Classified By: Ambassador Robert F. Godec for Reasons 1.4 (b) and (d).
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Summary
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¶1. (S) According to Transparency International's annual
survey and Embassy contacts' observations, corruption in
Tunisia is getting worse. Whether it's cash, services, land,
property, or yes, even your yacht, President Ben Ali's family
is rumored to covet it and reportedly gets what it wants.
Beyond the stories of the First Family's shady dealings,
Tunisians report encountering low-level corruption as well in
interactions with the police, customs, and a variety of
government ministries. The economic impact is clear, with
Tunisian investors -- fearing the long-arm of "the Family" --
forgoing new investments, keeping domestic investment rates
low and unemployment high (Refs G, H). These persistent
rumors of corruption, coupled with rising inflation and
continued unemployment, have helped to fuel frustration with
the GOT and have contributed to recent protests in
southwestern Tunisia (Ref A). With those at the top believed
to be the worst offenders, and likely to remain in power,
there are no checks in the system. End Summary.
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The Sky's the Limit
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¶2. (C) According to Transparency International's 2007 index,
the perception is that corruption in Tunisia is getting
worse. Tunisia's ranking on the index dropped from 43 in
2005 to 61 in 2007 (out of 179 countries) with a score of 4.2
(with 1 the most corrupt and 10 the least corrupt). Although
corruption is hard to verify and even more difficult to
quantify, our contacts all agree that the situation is headed
in the wrong direction. When asked whether he thought
corruption was better, worse, or the same, XXXXXXXXXXXX
exclaimed in exasperation, "Of course it's getting worse!"
He stated that corruption could not but increase as the culprits
looked for more and more opportunities. Joking about Tunisia's
rising inflation, he said that even the cost of bribes was up. "A
traffic stop used to cost you 20 dinars and now it's up to 40
or 50!"
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All in the Family
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¶3. (S) President Ben Ali's extended family is often cited as
the nexus of Tunisian corruption. Often referred to as a
quasi-mafia, an oblique mention of "the Family" is enough to
indicate which family you mean. Seemingly half of the
Tunisian business community can claim a Ben Ali connection
through marriage, and many of these relations are reported to
have made the most of their lineage. Ben Ali's wife, Leila
Ben Ali, and her extended family -- the Trabelsis -- provoke
the greatest ire from Tunisians. Along with the numerous
allegations of Trabelsi corruption are often barbs about
their lack of education, low social status, and conspicuous
consumption. While some of the complaints about the Trabelsi
clan seem to emanate from a disdain for their nouveau riche
inclinations, Tunisians also argue that the Trabelsis strong
arm tactics and flagrant abuse of the system make them easy
to hate. Leila's brother Belhassen Trabelsi is the most
notorious family member and is rumored to have been involved
in a wide-range of corrupt schemes from the recent Banque de
Tunisie board shakeup (Ref B) to property expropriation and
extortion of bribes. Leaving the question of their
progenitor aside, Belhassen Trabelsi's holdings are extensive
and include an airline, several hotels, one of Tunisia's two
private radio stations, car assembly plants, Ford
distribution, a real estate development company, and the list
goes on. (See Ref K for a more extensive list of his
holdings.) Yet, Belhassen is only one of Leila's ten known
siblings, each with their own children. Among this large
extended family, Leila's brother Moncef and nephew Imed are
also particularly important economic actors.
¶4. (S/NF) The President is often given a pass, with many
Tunisians arguing that he is being used by the Trabelsi clan
and is unaware of their shady dealings. XXXXXXXXXXXX
a strong supporter of the government and member of
XXXXXXXXXXXX, told the Ambassador that the problem is
not Ben Ali, but "the Family" going too far and breaking the
rules. Nevertheless, it is hard to believe Ben Ali is not
aware, at least generally, of the growing corruption problem.
This might also reflect the seeming geographical divisions
between the Ben Ali and Trabelsi fiefdoms, with the Ben Ali
clan reportedly focused on the central coastal regional and
the Trabelsi clan operating out of the greater Tunis area and
therefore, generating the bulk of the gossip. The Ben Ali
side of the Family and his children and in-laws from his
first marriage are also implicated in a number of stories.
Ben Ali has seven siblings, of which his late brother Moncef
was a known drug trafficker, sentenced in absentia to 10
years prison in the French courts. Ben Ali has three
children with his first wife Naima Kefi: Ghaouna, Dorsaf and
Cyrine. They are married respectively to Slim Zarrouk, Slim
Chiboub, and Marouane Mabrouk -- all significant economic
powers.
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This Land is Your Land, This Land is My Land
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¶5. (S/NF) With real estate development booming and land
prices on the rise, owning property or land in the right
location can either be a windfall or a one-way ticket to
expropriation. In summer 2007, Leila Ben Ali received a
desirable tract of land in Carthage for free from the GOT in
order to build the for-profit Carthage International School
(Ref F). In addition to the land, the school received a 1.8
million dinar (US $1.5 million) gift from the GOT, and within
a matter of weeks the GOT had built new roads and stoplights
to facilitate school access. It has been reported that Ms.
Ben Ali has sold the Carthage International School to Belgian
investors, but the Belgian Embassy has as yet been unable to
confirm or discount the rumor. XXXXXXXXXXXX asserted
that the school was indeed sold for a huge, but undisclosed sum.
He noted any such sale would be pure profit since Ms. Ben Ali's
received land, infrastructure, and a hefty bonus at no cost.
¶6. (S/NF) Construction on an enormous and garish mansion has
been underway next to the Ambassador's residence for the past
year. Multiple sources have told us that the home is that of
Sakhr Materi, President Ben Ali's son-in-law and owner of
Zitouna Radio. This prime real estate was reportedly
expropriated from its owner by the GOT for use by the water
authority, then later granted to Materi for private use. A
cafe owner recounted a similar tale to an Embassy employee,
reporting that Belhassen Trabelsi forced him to trade in a
cafe he previously owned in a prime location for his current
cafe. The cafe owner stated Trabelsi told him he could do
whatever he wanted there; if 50 dinar bribes to the police
were not effective, Trabelsi said the owner had only to call
him and he would "take care of it."
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Yacht Wanted
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¶6. (S/NF) In 2006, Imed and Moaz Trabelsi, Ben Ali's nephews,
are reported to have stolen the yacht of a well-connected
French businessman, Bruno Roger, Chairman of Lazard Paris.
The theft, widely reported in the French press, came to light
when the yacht, freshly painted to cover distinguishing
characteristics, appeared in the Sidi Bou Said harbor.
Roger's prominence in the French establishment created a
potential irritant in bilateral relations and according to
reports, the yacht was swiftly returned. The stolen yacht
affair resurfaced in early 2008 due to an Interpol warrant
for the two Trabelsis. In May, the brothers were brought
before Tunisian courts, in a likely effort to satisfy
international justice. The outcome of their case has not
been reported.
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Show Me Your Money
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¶7. (S) Tunisia's financial sector remains plagued by serious
allegations of corruption and financial mismanagement.
Tunisian business people joke that the most important
relationship you can have is with your banker, reflecting the
importance of personal connections rather than a solid
business plan in securing financing. The legacy of
relationship-based banking is a sector-wide rate of
non-performing loans that is 19 percent, which remains high
but is lower than a high of 25 percent in 2001 (Ref I).
Embassy contacts are quick to point out that many of these
loans are held by wealthy Tunisian business people who use
their close ties to the regime to avoid repayment (Ref E).
Lax oversight makes the banking sector an excellent target of
opportunity, with multiple stories of "First Family" schemes.
The recent reshuffle at Banque de Tunisie (Ref B), with the
Foreign Minister's wife assuming the presidency and Belhassen
Trabelsi named to the board, is the latest example.
According to a representative from Credit Agricole, Marouane
Mabrouk, another of Ben Ali's sons-in-law, purchased a 17
percent share of the former Banque du Sud (now Attijari Bank)
shares immediately prior to the bank's privatization. This
17 percent share was critical to acquiring controlling
interest in the bank since the privatization represented only
a 35 percent share in the bank. The Credit Agricole rep
stated that Mabrouk shopped his shares to foreign banks with
a significant premium, with the tender winner,
Spanish-Moroccan Santander-Attijariwafa ultimately paying an
off the books premium to Mabrouk. XXXXXXXXXXXX
recounted that when he was still at his bank he used to receive
phone calls from panicked clients who stated that Belhassen Trabelsi
had asked them for money. He did not indicate whether he advised
them to pay.
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The Trickle Down Effect
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¶8. (S) While the stories of high-level, Family corruption are
among the most flagrant and oft-repeated, Tunisians report
encountering low-level corruption more frequently in their
daily lives. Speeding tickets can be ignored, passports can
be expedited, and customs can be bypassed -- all for the
right price. Donations to the GOT's 26-26 Fund for
development or to the Bessma Society for the Handicapped --
Leila Ben Ali's favored charity -- are also believed to
grease the wheels. Hayet Louani (protect), a well-connected
member of Parliament, faced increased pressure from the GOT
after refusing several "requests" to donate money to
Trabelsi's soccer team. XXXXXXXXXXXX reported
that customs inspectors demanded 10,000 dinars to
get his goods through customs; he did not reveal whether
or not he acquiesced to the demand.
¶9. (S) Nepotism is also believed to play a significant role
in awarding scholarships and offering jobs. Knowing the
right people at the Ministry of Higher Education can
determine admission to the best schools or can mean a
scholarship for study abroad. An Embassy FSN stated that the
Director of International Cooperation, a long-time contact,
offered to give his son a scholarship to Morocco on the basis
of their acquaintance. If you do not know someone, money can
also do the trick. There are many stories of Tunisians
paying clerks at the Ministry of Higher Education to get
their children into better schools than were merited by their
test scores. Government jobs -- a prize in Tunisia -- are
also believed to be doled out on the basis of connections.
Leila Ben Ali's late mother, Hajja Nana, is also reported to
have acted as a broker for both school admissions and
government job placement, providing her facilitation services
for a commission. Among the complaints from the protestors
in the mining area of Gafsa were allegations that jobs in the
Gafsa Phosphate Company were given on the basis of
connections and bribery.
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Mob Rule?
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¶10. (S/NF) The numerous stories of familial corruption are
certainly galling to many Tunisians, but beyond the rumors of
money-grabbing is a frustration that the well-connected can
live outside the law. One Tunisian lamented that Tunisia was
no longer a police state, it had become a state run by the
mafia. "Even the police report to the Family!" he exclaimed.
With those at the top believed to be the worst offenders,
and likely to remain in power, there are no checks in the
system. The daughter of a former governor recounted that
Belhassen Trabelsi flew into her father's office in a rage --
even throwing an elderly office clerk to the ground -- after
being asked to abide by laws requiring insurance coverage for
his amusement park. Her father wrote a letter to President
Ben Ali defending his decision and denouncing Trabelsi's
tactics. The letter was never answered, and he was removed
from his post shortly thereafter. The GOT's strong
censorship of the press ensures that stories of familial
corruption are not published. The Family's corruption
remains a red line that the press cross at their own peril.
Although the February imprisonment of comedian Hedi Oula
Baballah was ostensibly drug-related, human rights groups
speculate his arrest was punishment for a 30 minute stand-up
routine spoofing the President and his in-laws (Tunis D).
International NGOs have made the case that the harsh prison
conditions faced by journalist Slim Boukdhir, who was
arrested for failing to present his ID card and insulting a
police officer, are directly related to his articles
criticizing government corruption. Corruption remains a
topic relegated to hushed voices with quick glances over the
shoulder.
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The Elephant in the Room
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¶11. (S) Several Tunisian economists argue that it does not
matter whether corruption is actually increasing because
"perception is reality." The perception of increasing
corruption and the persistent rumors of shady backroom
dealings has a negative impact on the economy regardless of
the veracity. Contacts tell us they afraid to invest for
fear that the family will suddenly want a cut. "What's the
point?" Alaya Bettaieb asked, "The best case scenario is that
my investment succeeds and someone important tries to take a
cut." Persistently low domestic investment rates bear this
out (Ref H). Foreign bank accounts, while illegal, are
reportedly commonplace. A recent Ministry of Finance amnesty
to encourage Tunisians to repatriate their funds has been an
abject failure. Bettaeib stated that he plans to incorporate
his new business in Mauritania or Malta, citing fear of
unwanted interference. Many economists and business people
note that strong investment in real estate and land reflects
the lack of confidence in the economy and an effort to keep
their money safe (Ref C).
¶12. (S) Thus far, foreign investors have been undeterred, and
according to Tunisian business contacts, largely unaffected.
Foreign investment continues to flow in at a healthy rate,
even excluding the privatizations and huge Gulf projects
which have yet to get underway. Foreign investors more
rarely report encountering the type of extortion faced by
Tunisians, perhaps reflecting that foreign investors have
recourse to their own embassies and governments. British Gas
representatives told the Ambassador they had not encountered
any impropriety. XXXXXXXXXXXX stated that several years ago
Belhassen Trabelsi attempted to strong arm a German company
producing in the offshore sector, but that after the German
Embassy intervened Trabelsi was explicitly cautioned to avoid
offshore companies. Despite pronouncements about increasing
domestic investment, the GOT focuses heavily on increasing
FDI flows to the country, particularly in the offshore
sector. Nevertheless, there are still several examples of
foreign companies or investors being pressured into joining
with the "right" partner. The prime example remains
McDonald's failed entry into Tunisia. When McDonald's chose
to limit Tunisia to one franchisee not of the GOT's choosing,
the whole deal was scuttled by the GOT's refusal to grant the
necessary authorization and McDonald's unwillingness to play
the game by granting a license to a franchisee with Family
connections.
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Comment
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¶13. (S) Although the petty corruption rankles, it is the
excesses of President Ben Ali's family that inspire outrage
among Tunisians. With Tunisians facing rising inflation and
high unemployment, the conspicuous displays of wealth and
persistent rumors of corruption have added fuel to the fire.
The recent protests in the mining region of Gafsa provide a
potent reminder of the discontent that remains largely
beneath the surface. This government has based its
legitimacy on its ability to deliver economic growth, but a
growing number of Tunisians believe those as the top are
keeping the benefits for themselves.
¶14. (S) Corruption is a problem that is at once both
political and economic. The lack of transparency and
accountability that characterize Tunisia's political system
similarly plague the economy, damaging the investment climate
and fueling a culture of corruption. For all the talk of a
Tunisian economic miracle and all the positive statistics,
the fact that Tunisia's own investors are steering clear
speaks volumes. Corruption is the elephant in the room; it
is the problem everyone knows about, but no one can publicly
acknowledge. End Comment.
Please visit Embassy Tunis' Classified Website at:
http://www.state.sgov.gov/p/nea/tunis/index.c fm
GODEC
mercredi 30 mars 2011
mardi 29 mars 2011
vendredi 18 mars 2011
jeudi 17 mars 2011
mercredi 16 mars 2011
Antisemite.com
Face a une pourriture comme Erice Zemmour mon anti-semitisme ne cesse de grandir et de se developper ce peuple maudit par le bon dieu n'arrête pas de s'acharner sur les arabes et les musulmans comme s' ils voulaient se venger de ce qu'ils ont enduré depuis leur existence,torturés et massacrés par les pharaons,persecutés par les romains qui nous ont rendu un immense service celui de leur demolir leur maudit temple,massacrés par les chretiens en Andalousie et contraints à devenir chretiens,enfournés par hitler,trahi par les collaborateurs français,mais ils n'ont trouvé refuge que chez les musulmans.
Peuple ingrats vivants sur le dos des autres repugnants vous ne serez jamais sedentaires et vous n'aurez jamais de chez vous car Allah vous a maudit.......................................à suivre
MOEZ BELHEDI
mercredi 9 mars 2011
Entretien Exclusif du Journal Le Parisen avec un neveu de l'ex Dictateur Tunisien
Le fils de Moncef Trabelsi se confie au Parisien
Il fait partie de la liste établie par l’Union Européenne visant les personnes faisant l’objet d’une enquête judiciaire des autorités tunisiennes pour acquisition de biens immobiliers, ouverture de comptes bancaires et détention d’avoirs financiers dans plusieurs pays, dans le cadre d’opérations de blanchiment d’argent. Il se dit même être le neveu préféré de Ben Ali. Lui, c’est le fils ainé de Moncef Trabelsi, Mohamed Trabelsi.
Résidant dans un quartier populaire de Paris avec sa femme et ses trois enfants, âgés de 2 mois, 2 ans et 6 ans, Mohamed Trabelsi souhaite obtenir le statut de réfugié politique et vient d’accorder une interview au quotidien français Le Parisien.
Mohamed Trabelsi y reconnaît «la générosité sans bornes» de Leila Trabelsi Ben Ali à l’égard des membres de sa famille mais déclare que lui, a honnêtement gagné ce qu’il possède aujourd’hui et qu’il ne détient pas de compte en Suisse, comme bon nombre de ses cousins ou oncles. Évidemment, affirmer le contraire nous aurait étonnés !
Mohamed Trabelsi, dont la magnifique résidence à La Marsa a été pillée le 14 janvier, essaye de faire croire au monde, et plus précisément au peuple tunisien, qu’il a refusé les «cadeaux» de sa tante Leila, et qu’il s’est construit sa fortune à la sueur de son front. Ce qu’il oublie par contre, c’est que s’il peut réussir à faire gober ça à la presse française et internationale, les Tunisiens savent pertinemment que chaque Trabelsi a participé, de près ou de loin, au pillage du pays. Preuves à l’appui de surcroît !
Un Avocat Français pour Imed Trabelsi
Un avocat français pour la défense d’Imed Trabelsi
L'avocat français Olivier Metzner, en association avec un avocat d'affaires d'origine mauritanienne, Jemal Ould Mohamed, devrait arriver dimanche 13 courant pour assurer la défense de l'ancien maire du port de La Goulette, ainsi que celle du gestionnaire de ses affaires, Abdallah Harrabi, selon Le Monde.
Pour la deuxième fois depuis son arrestation, Imed Trabelsi sera convoqué lundi 14 février dans le bureau d'un juge d'instruction du tribunal de première instance de Tunis. Fils 'préféré' de Leïla Trabelsi, il doit répondre de plusieurs chefs d'accusations concernant l'acquisition de biens mobiliers et immobiliers, ainsi que la détention, le placement et le transfert de devises à l'étranger. Détenu sur la base militaire de l'Aouina à Tunis, il est poursuivi par la justice tunisienne comme trente-six autres membres de l'ancien clan présidentiel, dont Ben Ali lui-même.
Vingt-sept de ces personnes se trouvent elles aussi en détention provisoire à Tunis dont la sœur aînée de Leïla Trabelsi, Jalila Trabelsi, son mari Mohamed Mahjoub, et leurs enfants, Islam et Amira, Moncef Trabelsi, le frère aîné de Leïla, mais aussi Sofiane Ben Ali, neveu de l'ancien président. Ils font partie de ceux qui ont été arrêtés à l'aéroport, alors qu'ils essayaient de quitter le pays.
Me Metzner, l’avocat français, est rendu célèbre après avoir été le conseil de Françoise Bettencourt-Meyers, la fille de Liliane Bettencourt, de Dominique de Villepin dans l'affaire Clearstream et de Jérôme Kerviel, ancien trader de la Société générale.
L'avocat français Olivier Metzner, en association avec un avocat d'affaires d'origine mauritanienne, Jemal Ould Mohamed, devrait arriver dimanche 13 courant pour assurer la défense de l'ancien maire du port de La Goulette, ainsi que celle du gestionnaire de ses affaires, Abdallah Harrabi, selon Le Monde.
Pour la deuxième fois depuis son arrestation, Imed Trabelsi sera convoqué lundi 14 février dans le bureau d'un juge d'instruction du tribunal de première instance de Tunis. Fils 'préféré' de Leïla Trabelsi, il doit répondre de plusieurs chefs d'accusations concernant l'acquisition de biens mobiliers et immobiliers, ainsi que la détention, le placement et le transfert de devises à l'étranger. Détenu sur la base militaire de l'Aouina à Tunis, il est poursuivi par la justice tunisienne comme trente-six autres membres de l'ancien clan présidentiel, dont Ben Ali lui-même.
Vingt-sept de ces personnes se trouvent elles aussi en détention provisoire à Tunis dont la sœur aînée de Leïla Trabelsi, Jalila Trabelsi, son mari Mohamed Mahjoub, et leurs enfants, Islam et Amira, Moncef Trabelsi, le frère aîné de Leïla, mais aussi Sofiane Ben Ali, neveu de l'ancien président. Ils font partie de ceux qui ont été arrêtés à l'aéroport, alors qu'ils essayaient de quitter le pays.
Me Metzner, l’avocat français, est rendu célèbre après avoir été le conseil de Françoise Bettencourt-Meyers, la fille de Liliane Bettencourt, de Dominique de Villepin dans l'affaire Clearstream et de Jérôme Kerviel, ancien trader de la Société générale.
14 Janvier les Details D'un complot en Tunisie Exclusif
L’interview accordée par l’ex-ministre de la Défense nationale, Ridha Grira, au quotidien Echourouk et à la radio Mosaïque FM a suscité l’intérêt de beaucoup de nos concitoyens, désireux de savoir enfin ce qui s’est vraiment passé le fameux 14 janvier 2011. Le jour où la Tunisie a pris le virage le plus important de son histoire avec la fuite de Ben Ali.
Les déclarations de Ridha Grira viennent s’ajouter à ce que Tunis-Hebdo a révélé dans son édition du lundi 7 mars 2011. Néanmoins, certains détails manquent encore au puzzle. Logique, me diriez-vous, puisque Grira ne pouvait pas être partout ce jour-là.
L’ex-ministre de la Défense nationale est revenu sur la nuit du 9 janvier. C’était un dimanche. Ce soir là, Ben Ali l’appelle pour lui demander d’assister à une réunion avec Rafik Belhadj Kacem, le ministre de l’Intérieur de l’époque, au ministère de l’intérieur, afin de mettre au point les interventions à venir. Ce soir là, Ali Seriati, le directeur de la Sûreté du Président, était présent. Une présence qui a surpris, gêné et même choqué Ridha Grira puisque Seriati n’était pas qualifié pour cela. Encore moins pour donner des ordres aux militaires ! D’ailleurs, Grira avait donné l’ordre, peu après la réunion, à ses officiers militaires de ne pas exécuter les ordres de Seriati et de les lui transférer afin qu’il consulte Ben Ali.
Dans son intervention, Grira a parlé de sa stupéfaction quand il a entendu Ali Seriati évoquer la distribution d’argent à des groupes inconnus. Une décision que l’ex-ministre de la Défense a vivement contesté en pleine réunion. Ce n’est que le 10 janvier que la collaboration entre les forces de l’armée et ceux de la police avait commencé à remettre de l’ordre dans un pays en pleine révolution.
Puis vint le discours du 13 janvier. Après ce discours, que tout un pays attendait, un des officiers militaires informe Ridha Grira que plusieurs agents de la police et de la Garde nationale se sont rendus aux casernes militaires pour y rendre leurs armes. Ce soir là aussi, Seriati appelle Grira pour insister sur le fait que les forces de l’armée devraient intervenir d’une manière plus forte, sinon il n'y aura plus de président à Carthage. Ce dont Grira n’a jamais saisi le sens.
Le lendemain matin, Grira informe Ben Ali de ce qui s’est passé la veille et ce dernier le rassure en lui disant que les policiers ont juste peur que les manifestants ne leurs confisquent leurs armes, ce qui aurait une portée nettement plus grave. Avant d'en informer le président, Grira a appelé Ghannouchi tout d'abord pour lui transmettre ses inquiétudes quant à ce dépôt d'armes des policiers. Ghannouchi avait alors conseillé Grira d'appeler Friâa, lequel s'est montré tout aussi stupéfait.
Vers midi, toujours le 14 janvier, Ben Ali appelle de nouveau Grira pour lui faire part de ses inquiétudes concernant un éventuel hélicoptère piloté par des hommes cagoulés qui allait survoler le palais de Carthage afin d’y éliminer tout ceux qui s’y trouvent. Une information démentie par l’ex-ministre de la Défense, rappelant à Ben Ali qu’il était le seul à pouvoir autoriser (par écrit) le décollage des hélicoptères militaires. Ben Ali s’étonne alors et fait comprendre à Grira que c’est Seriati qui l’a informé de la venue prochaine de cet hélico.
Plus aucune nouvelle de Ben Ali n’arrivera aux oreilles de Grira entre midi et 17h30. Ce dernier déclare quand même que beaucoup d’événements se seraient passés au palais de Carthage entretemps. Des événements dont il n’a jamais eu connaissance néanmoins. A 17h30, le commandement des armées de l’Air appelle Grira pour l’informer que Ben Ali venait de quitter le pays à bord de l’avion présidentiel. Le décollage a eu lieu de l’aéroport militaire de l’Aouina. Dix minutes après, Grira reçoit un appel d’un numéro inconnu. C’est Ben Ali à l’autre bout du fil. Un Ben Ali à la voix lourde et qui bégaye, comme si l’ex-président était ivre ou drogué, selon les propos de Grira. Il lui lance juste cette phrase «C’est le président, je suis dans l’avion !». La communication s’interrompt et Grira ignore, jusqu’à aujourd’hui, les cause de ce dernier appel.
Directement après avoir eu connaissance du départ de Ben Ali, Grira est informé par un officier à l’aéroport Tunis-Carthage de la présence d’Ali Seriati en compagnie du directeur des protocoles. L’ex-ministre de la Défense ordonne l’arrestation de Seriati, son désarmement et la confiscation de son téléphone portable et tout appareil électronique qui devaient lui permettre d'entrer en contact avec ses subordonnés.
Ridha Grira déclare avoir ordonné cette arrestation pour le bien du pays et préserver sa sécurité. Surtout quand on sait que Seriati était à la fois le chef de la Garde présidentielle, et chapeautait les services de police, et aussi celui qui, coordonnait avec l’armée pour la sécurité de la présidence. Doté de tels pouvoirs, il était donc le mieux placé pour tenter de s’emparer du pouvoir en semant la terreur dans le pays.
Grira a aussi évoqué le discours de Ghannouchi, le soir du 14 janvier, et la convocation de ce dernier avec Mbazaa et Kallel. Il a aussi rapporté les propos de Ghannouchi sur l'accueil, irrespectueux pour ne pas dire autre chose, des membres de la garde présidentielle.
D'ailleurs, toujours à propos de ce fameux discours, quand Grira a appelé l'ex-Premier ministre pour lui faire part du départ de Ben Ali, il l'a trouvé devant le palais présidentiel, répondant à une convocation d'un haut gradé de la Garde présidentielle. Grira avoue alors avoir eu vraiment peur pour la vie de Ghannouchi et n'a cessé de l'appeler sur son portable pour vérifier s'il allait bien. Au cas où, Grira a déclaré qu'il s'était tenu prêt à "passer à l'action".
Invité sur Mosaique FM ce midi, Ridha Grira a réitéré tout ce qu'il a dit au quotidien Echourouk en concluant son intervention par son refus de donner son avis personnel sur ce qui s'est passé ce jour du 14 janvier. Il y a des faits que Grira a rapporté tels qu'ils sont, sans les lier pour nous donner sa version des événements. Grira, comme il l'a répété sur Mosaique FM, a déclaré qu'il avait le film de tous ces événements bien enregistrés dans sa tête mais qu'il ne pouvait, pour l'instant pas dévoiler
Les déclarations de Ridha Grira viennent s’ajouter à ce que Tunis-Hebdo a révélé dans son édition du lundi 7 mars 2011. Néanmoins, certains détails manquent encore au puzzle. Logique, me diriez-vous, puisque Grira ne pouvait pas être partout ce jour-là.
L’ex-ministre de la Défense nationale est revenu sur la nuit du 9 janvier. C’était un dimanche. Ce soir là, Ben Ali l’appelle pour lui demander d’assister à une réunion avec Rafik Belhadj Kacem, le ministre de l’Intérieur de l’époque, au ministère de l’intérieur, afin de mettre au point les interventions à venir. Ce soir là, Ali Seriati, le directeur de la Sûreté du Président, était présent. Une présence qui a surpris, gêné et même choqué Ridha Grira puisque Seriati n’était pas qualifié pour cela. Encore moins pour donner des ordres aux militaires ! D’ailleurs, Grira avait donné l’ordre, peu après la réunion, à ses officiers militaires de ne pas exécuter les ordres de Seriati et de les lui transférer afin qu’il consulte Ben Ali.
Dans son intervention, Grira a parlé de sa stupéfaction quand il a entendu Ali Seriati évoquer la distribution d’argent à des groupes inconnus. Une décision que l’ex-ministre de la Défense a vivement contesté en pleine réunion. Ce n’est que le 10 janvier que la collaboration entre les forces de l’armée et ceux de la police avait commencé à remettre de l’ordre dans un pays en pleine révolution.
Puis vint le discours du 13 janvier. Après ce discours, que tout un pays attendait, un des officiers militaires informe Ridha Grira que plusieurs agents de la police et de la Garde nationale se sont rendus aux casernes militaires pour y rendre leurs armes. Ce soir là aussi, Seriati appelle Grira pour insister sur le fait que les forces de l’armée devraient intervenir d’une manière plus forte, sinon il n'y aura plus de président à Carthage. Ce dont Grira n’a jamais saisi le sens.
Le lendemain matin, Grira informe Ben Ali de ce qui s’est passé la veille et ce dernier le rassure en lui disant que les policiers ont juste peur que les manifestants ne leurs confisquent leurs armes, ce qui aurait une portée nettement plus grave. Avant d'en informer le président, Grira a appelé Ghannouchi tout d'abord pour lui transmettre ses inquiétudes quant à ce dépôt d'armes des policiers. Ghannouchi avait alors conseillé Grira d'appeler Friâa, lequel s'est montré tout aussi stupéfait.
Vers midi, toujours le 14 janvier, Ben Ali appelle de nouveau Grira pour lui faire part de ses inquiétudes concernant un éventuel hélicoptère piloté par des hommes cagoulés qui allait survoler le palais de Carthage afin d’y éliminer tout ceux qui s’y trouvent. Une information démentie par l’ex-ministre de la Défense, rappelant à Ben Ali qu’il était le seul à pouvoir autoriser (par écrit) le décollage des hélicoptères militaires. Ben Ali s’étonne alors et fait comprendre à Grira que c’est Seriati qui l’a informé de la venue prochaine de cet hélico.
Plus aucune nouvelle de Ben Ali n’arrivera aux oreilles de Grira entre midi et 17h30. Ce dernier déclare quand même que beaucoup d’événements se seraient passés au palais de Carthage entretemps. Des événements dont il n’a jamais eu connaissance néanmoins. A 17h30, le commandement des armées de l’Air appelle Grira pour l’informer que Ben Ali venait de quitter le pays à bord de l’avion présidentiel. Le décollage a eu lieu de l’aéroport militaire de l’Aouina. Dix minutes après, Grira reçoit un appel d’un numéro inconnu. C’est Ben Ali à l’autre bout du fil. Un Ben Ali à la voix lourde et qui bégaye, comme si l’ex-président était ivre ou drogué, selon les propos de Grira. Il lui lance juste cette phrase «C’est le président, je suis dans l’avion !». La communication s’interrompt et Grira ignore, jusqu’à aujourd’hui, les cause de ce dernier appel.
Directement après avoir eu connaissance du départ de Ben Ali, Grira est informé par un officier à l’aéroport Tunis-Carthage de la présence d’Ali Seriati en compagnie du directeur des protocoles. L’ex-ministre de la Défense ordonne l’arrestation de Seriati, son désarmement et la confiscation de son téléphone portable et tout appareil électronique qui devaient lui permettre d'entrer en contact avec ses subordonnés.
Ridha Grira déclare avoir ordonné cette arrestation pour le bien du pays et préserver sa sécurité. Surtout quand on sait que Seriati était à la fois le chef de la Garde présidentielle, et chapeautait les services de police, et aussi celui qui, coordonnait avec l’armée pour la sécurité de la présidence. Doté de tels pouvoirs, il était donc le mieux placé pour tenter de s’emparer du pouvoir en semant la terreur dans le pays.
Grira a aussi évoqué le discours de Ghannouchi, le soir du 14 janvier, et la convocation de ce dernier avec Mbazaa et Kallel. Il a aussi rapporté les propos de Ghannouchi sur l'accueil, irrespectueux pour ne pas dire autre chose, des membres de la garde présidentielle.
D'ailleurs, toujours à propos de ce fameux discours, quand Grira a appelé l'ex-Premier ministre pour lui faire part du départ de Ben Ali, il l'a trouvé devant le palais présidentiel, répondant à une convocation d'un haut gradé de la Garde présidentielle. Grira avoue alors avoir eu vraiment peur pour la vie de Ghannouchi et n'a cessé de l'appeler sur son portable pour vérifier s'il allait bien. Au cas où, Grira a déclaré qu'il s'était tenu prêt à "passer à l'action".
mardi 8 mars 2011
vendredi 4 mars 2011
mardi 1 mars 2011
lundi 28 février 2011
Menacé de Chômage
Les grèves de Tunisie Télécom menacent 6000 emplois
C’est le cas de plus de 60 centres d'appels, victimes actuellement d'une mauvaise gestion. Cette situation est due essentiellement aux crises intestines qui sévissent au sein de Tunisie Telecom.
En effet, une partie des clients des centres d’appels offshores à l’instar de Vocalcom souffrent d’un dysfonctionnement des liaisons Tunisie Telecom. L'opérateur historique, victime de mouvements sociaux internes n'arriverait plus à assurer la qualité technique attendue et sur laquelle il s'est engagé vis à vis de ses clients.
Mais le plus inquiétant, c’est que ces pannes risquent d’aboutir à la fermeture de plusieurs petits centres d'appels et mettre quelques 6000 personnes au chômage technique.
Les activités de plus de 40 centres d’appels coupées à cause des grèves de Tunisie Telecom
VOUS VOULEZ ERADIQUER LE CHOMAGE BIENTÔT DES MILLIERS DE CHOMEURS ET DE BOUAZIZI DANS LA RUE A CAUSE DES GREVES DE MERDE, DE PERSONNES IRRESPONSABLES QUI NE SAVENT PAS QUAND LEUR LIBERTE COMMENCE ET QUAND ELLE S’ARRÊTE.
JE SERAI LE PREMIER QUI CAILLASSERA LES LOCAUX DE TUNISIE TELECOM
TUNISIENS REVEILLEZ VOUS POUR FAIRE FACE AU CHAOS QUI APPROCHE
MOEZ BELHEDI
Demokratie pour les Vandales
Mais aujourd'hui on constate que la majorité du peuple tunisien est absente de la scene et que quelques milliers sont entrain de manifester et veulent le depart du gouvernement.
Mais la majorité était optimiste et moi aussi.
Mais le grand dilemme aujourd'hui que certaines personnes veulent avoir des resultats immediats et surtout n'ont pas compris que la Tunisie est repartie à zero et qu'on est pas vraiment un gouvernement stable et que c'est juste temporaire.
Et ça c'est la premiere incomprehension de la democartie la question que je me pose moi aujourd'hui en tant que citoyen lamda:Comment peut on demander à un Bébé qui fait ses premiers pas de faire un sprint ?
Chers citoyens dans 6 mois il y aura des elections et le gouvernement va degager et vous pouvez élire les personnes de vos choix donc éssayons de comprendre et d'aider notre pays.Il faut arrêter de remacher les discours qu'on repete depuis le 14 Janvier 2011 chers Tunisiens on est entrain de de faire du sur place,on n'avance pas, stopper l'hemorragie et regarder devant vous.
Moi aujourd'hui je suis de tout coeur avec les forces de l'ordre et l'armée Tunisienne face à ces bourricots et ces vandales venus des quartiers limitroves et pauvres qui sont venus en decoudre avec les flics et saccager les magasins et les boutiques,des voyoux qui s'en foutent eperdument de la democratie des illetrés qui n'avaient qu'un seul but jouer au chat et à la souris avec les flics,j'avais un sentiment quand j'étais au centre ville d'être dans un autre monde et dans un autre pays,des visages étranges et étrangers des jeunes delinquants mal fringués,sales et incultes en manque de defoulement venaient se venger des flics qui les ont harcelés dans leurs quartiers ou interdit d'entrer dans les stades,de quel democratie on parle aujourd'hui, moi citoyen de l'extreme gauche anti-etat et anti-flics depuis mon jeune âge j'avais qu'une envie massacrer au sabre ces gamins maudits.C'est normal pour eux l'avenue Habib bourguiba ne leur dit rien le Palmarium que je connais depuis 1974 ou mon pére m'emmenait faire des photos chez Antonio et ou Bourguiba faisait ces discours ne leur dit rien,pareil pour le Café de Paris,pour le Colisée................La Tunisie ne leur dit rien c'est des gamins que rien ne leur dit quelque chose sauf le faite de narguer les flics et de piller...............
Votre ennemi aujourd'hui ce n'est plus l'état mais cette population anti-demokratie................................Vive la Tunisie notre chére patrie libre de ces envahisseurs.............Bourguiba avait raison et je le comprend aujourd'hui, je ne veux pas generaliser, mais c'est un fait et un cancer à éradiquer..........Tunis pour les Tunisois et la demokratie pour les personnes qui la comprennent.
Moez Belhedi
mardi 22 février 2011
lundi 21 février 2011
vendredi 18 février 2011
La Grande prostituée (ou la prostitué de Babylone) Leila Ben Ali selon La Bible
La grande prostituée est une des figures mystérieuses de l'Apocalypse de Jean. Les Réformés, au début de leur histoire, y ont vue la figure de la Rome papiste, leur ennemie. Mais beaucoup d'autres interprétations en sont données.
La description en est donnée dans la Bible, Livre de l'Apocalypse chapitre 171 :
«1 Et l'un des sept anges qui tenaient les sept coupes s'avança et me parla en ces termes : Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui réside au bord des océans. 2 Avec elle les rois de la terre se sont prostitués, et les habitants de la terre se sont enivrés du vin de sa prostitution. 3 Alors il me transporta en esprit au désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, couverte de noms blasphématoires, et qui avait sept têtes et dix cornes. 4 La femme, vêtue de pourpre et d'écarlate, étincelait d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d'or pleine d'abominations : les souillures de sa prostitution. 5 Sur son front un nom était écrit, mystérieux : « Babylone la grande, mère des prostituées et des abominations de la terre. » 6 Et je vis la femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. »
Sa fin est décrite comme suit (la traduction peut différer) :
«16 Les dix cornes que tu as vues et la bête haïront la prostituée, elles la rendront solitaire et nue. Elles mangeront ses chairs et la brûleront au feu. »
Il en ressort cinq points importants permettant peut-être de l'identifier:
• elle porte un nom, Babylone la Grande. Cette ville de Babylone est un symbole dans la Bible dès la Genèse, celui de la confusion des langues lors de l'épisode de la Tour de Babel. Jérémie 51:7 mentionne que « Babylone a été une coupe d’or dans la main de Dieu, elle enivrait toute la terre. Les nations ont bu de son vin. C’est pourquoi les nations continuent d’agir follement ». Or la ville Babylone se trouve maintenant dans le désert hanté par les bêtes sauvages.
• elle est assise sur de nombreuses eaux. Le chapitre 17:15 explique « Et il me dit : "Les eaux que tu as vues, là où est assise la prostituée, représentent des peuples, et des foules, et des nations, et des langues. ». Il doit logiquement s'agir de l'humanité.
• elle se livre à la prostitution avec les rois de la terre. Elle est connue dans le monde entier et possède une certaine influence dans le monde politique.
• elle est riche.
• elle a une dette de sang. Elle a certainement participé à des guerres, voire amorcé quelques unes.
Cette figure mystérieuse doit ainsi être reconnue mondialement, être riche, être proche des nations et avoir participé à des guerres. Voilà des indices expliquant pourquoi elle est parfois considérée comme une figure de la Rome papale, symbole de la religion au sens générique2.
Toutefois, les catholiques affirment qu'il ne s'agit pas d'une Église chrétienne, mais plutôt d'un pouvoir politique occulte, associé à l'empereur Néron, ou d'une organisation qui gouverne de façon occulte. Ils identifient l'Église catholique à la Vraie Jérusalem protégée par sa Sainte Mère la Vierge Marie, qui porte la Couronne aux douze étoiles.
MOEZ BELHEDI
mardi 15 février 2011
lundi 7 février 2011
mardi 1 février 2011
jeudi 27 janvier 2011
mercredi 26 janvier 2011
mardi 25 janvier 2011
lundi 24 janvier 2011
vendredi 21 janvier 2011
jeudi 20 janvier 2011
Le Récit du dernier jour de Ben Ali en Tunisie 14 01 2011
La lettre d’information ‘‘Maghreb Intelligence’’ a reconstitué le déroulement de la dernière journée de Ben Ali en Tunisie, le vendredi 14 janvier. Extraits…
En cette matinée du vendredi 14 janvier, Ben Ali réunit, dans son palais de Hammamet, le général Ali Sériati, chef de la sécurité présidentielle, Abdelaziz Ben Dhia, porte-parole de la présidence, et Abdelwahab Abdallah, son conseiller politique et allié sans faille du clan Trabelsi.
Le rôle déterminant du tandem Morjane-Ammar
Selon ‘‘Maghreb Intelligence’’, deux hommes ont joué un rôle important pour convaincre Ben Ali de quitter le pays. Ce sont le ministre des Affaires étrangères, Kamel Morjane, et le général de corps d’armée, chef de l’état-major, Rachid Ammar. «Tous les deux forment un axe solide qui demande au président de partir pour éviter le bain de sang», écrit la lettre confidentielle. Qui ajoute: «Au milieu de l’après-midi, le général Rachid Ammar informe le président Ben Ali que l’armée sera obligée de décréter un couvre feu général et que dans trois heures elle procédera à la fermeture de l’espace aérien.
Kamel Morjane appuie les propos du général Ammar. Il dit au président que si jamais d’autres victimes civiles venaient à tomber sous les balles de la sécurité, les Américains vont définitivement lâcher le régime et appliquer des sanctions. C’est alors qu’Abdelaziz Ben Dhia intervient et réussit à convaincre le président de ‘‘s’éclipser’’ quelques jours pendant lesquels la Tunisie sombrerait dans le chaos. Plusieurs attentats seraient organisés et imputés aux islamistes. Le RCD organiserait dans la foulée des marches monstres demandant le retour du sauveur. Ben Ali se laisse convaincre. Il pense tout d’abord rester en Tunisie, puis se résigne à la quitter.»
Les pressions de Washington sur Paris
Selon ‘‘Maghreb Intelligence’’, le premier ministre Mohamed Ghannouchi a été «obligé» d’enregistrer un message au peuple tunisien où il annonce que le président Ben Ali renonce temporairement au pouvoir. Récit: «Avec le général Ali Sériati, Abdelaziz Ben Dhia veille sur le déroulement de la cérémonie. Le plan est diabolique. Mais, c’est sans compter sur la détermination du duo Ammar-Morjane.
Dans la soirée, les Américains font pression sur les Français pour qu’ils n’accueillent pas le président déchu, alors que Hilary Clinton appelle le prince Nayef Ben Soltane pour accueillir Ben Ali. Au même moment, une réunion houleuse se déroule à Tunis. Le général Rachid Ammar fait savoir que l’armée garantira le respect de la constitution. Les ténors du RCD en viennent aux mains. Ben Dhia est pris d’un malaise. Abdelwahab Abdallah est mis en résidence surveillée chez lui. Aux premières heures du matin, l’ordre constitutionnel est rétabli sous la pression des deux amis Kamel Morjane et Rachid Ammar. Exit donc Ben Ali. L’empêchement se mue en vacance du pouvoir et le président du parlement Fouad Mebazaa, cardiaque et désintéressé, est proclamé par la Cour constitutionnelle président de la République. Pris de cour, le général Sériati et les sbires de Ben Ali fuient un peu partout. Ils veulent organiser le maquis. Ordre leur a été donné de ‘‘brûler’’ la Tunisie.»
mercredi 19 janvier 2011
Le clan de la famille de Leïla Trabelsi, 2e épouse de Ben Ali, est particulièrement conspuée par les Tunisiens
Elle serait partie avec 1,5 tonne d'or de Tunisie, issue des coffres de la banque centrale tunisienne, selon "une supposition des services secrets français", d'après le site internet du Monde.
Paris s'est d'autre part mis "à la disposition des autorités (...) tunisiennes" pour examiner les biens immobiliers en France de Ben Ali et de son entourage.
D'une manière générale, la Tunisie "fut longtemps la petite et très juteuse entreprise du clan" Trabelsi, observe Le Figaro.
Paris a annoncé samedi avoir pris les dispositions pour bloquer les transferts de fonds suspects de l'ex-président et de son entourage.
Le blocage des biens de Ben Ali en France
Le texte des autorités françaises stipule que "l'ensemble des professionnels (...) sont invités à appliquer avec une particulière attention les mesures de vigilance complémentaires" et de lui signaler "sans délai" les opérations telles que "retraits substantiels en espèces, achat de métaux précieux, envois de fonds vers l'étranger, etc."
Selon le porte-parole du gouvernement et ministre du Budget François Baroin, la France "dispose d'un cadre réglementaire et juridique suffisamment important pour les 48 heures qui viennent afin de permettre à Tracfin (la cellule française de lutte anti-blanchiment) de bloquer administrativement les mouvements de flux (et d'empêcher), en gros, une évasion" des avoirs de Ben Ali.
Quant au volet immobilier, a pouruivi François Baroin, il ferait ensuite l'objet d'une "procédure judiciaire" qui complètera cette première phase administrative. C'est "aussi la raison pour laquelle nous disons que nous sommes à la disposition des autorités constitutionnelles tunisiennes pour savoir ce qu'elles souhaitent", a-t-il expliqué.
Selon lui, le montant des avoirs de Ben Ali et de son entourage en France est encore inconnu même si les informations "commencent à remonter". "L'évaluation sera faite par Tracfin et la Direction générale du Trésor sur la base des mouvements financiers que l'on peut qualifier de suspects ou de douteux", a-t-il précisé.
Plaintes d'ONG en France
Les ONG Sherpa, Transparency International et Commission arabe des droits humains ont annoncé lundi avoir déposé plainte pour obtenir une enquête sur les biens détenus en France par le président tunisien déchu Zine Ben Ali.
Cette plainte déposée auprès du parquet de Paris devait notamment viser les faits de recel d'abus de biens sociaux, blanchiment et recel de détournement de fonds publics, a précisé Maud Perdriel-Vaissière, juriste chargée du dossier chez Sherpa. L'objectif est "d'obtenir rapidement un gel des avoirs de la famille Ben Ali en France pour éviter qu'ils ne soient transférés vers des destinations lointaines", a-t-elle dit.
Selon Transparency France, l'ex-président, qui a quitté le pays vendredi après 23 ans au pouvoir, détiendrait un hôtel particulier à Paris d'une valeur estimée à 37 millions d'euros, ainsi que des avoirs dans plusieurs banques. La famille de sa femme détiendrait plusieurs millions d'euros sur des comptes bancaires français, des appartements et des propriétés à Paris et en région parisienne, un chalet à Courchevel et des propriétés sur la Côte d'Azur, ajoute Transparency, citant des enquêtes journalistiques.
"Gel" de façade
William Bourdon, fondateur et avocat de Sherpa, estime que la déclaration de la ministre de l'Economie Chrisitine Lagarde faisant état d'une mise sous surveillance des avoirs et biens immobiliers de la famille Ben Ali était un effet d'annonce.
Les autorités françaises sont "au fait que la France est un territoire d'accueil de ces détournements d'investissements financiers, bancaires, opérés pour le compte et au bénéfice du clan Ben Ali élargi", a-t-il dit sur RTL. L'enquête sera complexe, car, estime-t-il, ces avoirs ont été dissimulés. Il s'est interrogé sur la volonté des autorités françaises de bloquer ces avoirs.
"Nicolas Sarkozy, dans un communiqué a parlé de 'gel': il n'est pas du tout question de gel, les dispositions légales sur lesquelles s'appuie ce mécanisme de surveillance ne permettent absolument pas le gel des avoirs", a-t-il avancé. "C'est un effet d'annonce pour essayer d'effacer la pression désastreuse provoquée par le cynisme coupable et complaisant de la France vis-à-vis de la Tunisie depuis plusieurs semaines et depuis plusieurs années", a ajouté William Bourdon.
De son côté, Christine Lagarde a reconnu sur Europe 1 que la mise sous surveillance annoncée par le gouvernement n'était "pas exactement un gel des avoirs."
Des voix s'élèvent en Suisse
Plusieurs voix se sont élevées lundi en Suisse pour réclamer aux autorités le gel les éventuels avoirs détenus par le président tunisien déchu. Un avocat suisse d'origine tunisienne, Ridha Ajmi, qui représente une trentaine de personnes, a indiqué à l'AFP avoir déposé plainte auprès du Ministère public suisse (procureur fédéral) afin de pouvoir bloquer les éventuels avoirs de Ben Ali.
"Nous demandons l'ouverture d'une enquête pénale pour déterminer s'il y a ou pas des fonds qui appartiennent au peuple tunisien et qui ont été détournés d'une manière ou d'une autre sur des comptes privés ou de sociétés", a expliqué Me Ajmi. L'avocat a également déposé une requête réclamant l'émission de mandats d'arrêts internationaux contre l'ex-président tunisien, sa femme Leïla Trabelsi et ministre de l'Intérieur Rafik Bel Hadji Kacem reconduit lundi dans ses fonctions.
L'Association des Tunisiennes et Tunisiens en Suisse a demandé au Conseil fédéral de bloquer "immédiatement" les biens détenus par l'ancien président tunisien.
Une grande Famille
Entre eux, les Tunisiens parlent de la Famille : celle de Leïla Trabelsi, d'abord. Et dans une moindre mesure, le "clan historique" parfois écarté par les Trabelsi, celui de l'ex-président, ses sept frères et soeurs, et surtout ses gendres Slim Chiboub, Marouane Mabrouk ou Saker Matri.
Leïla Trabelsi est la seconde épouse de l'ex-dictateur. Ancienne coiffeuse, elle s'est mariée en 1992 avec Zine El Abidine Ben Ali. La nouvelle "First Lady" amène dans son sillage une famille nombreuse: elle a 10 frères et soeurs, sans compter les dizaines de neveux. Le frère aîné, Belhassen, est le chef du clan. Mais il faut également compter sur Hajja Nana, la mère.
Une famille vorace "qui va aussitôt engager une véritable guerre avec Habib Ben Ali, dit Moncef, jusque-là frère tout-puissant du président", rapporte Le Figaro. "Moncef finira par tomber en disgrâce tout comme les autres clans concurrents qui tenaient jusqu'ici le haut du pavé à Tunis : celui de Kamel Eltayef, ancien conseiller occulte de Ben Ali, ou celui de Slim Chiboub, mari de Ghazoua, l'une des filles de l'ancien président et de sa première femme, Naïma Kefi", poursuit-il. Ou encore celui d'un autre gendre, Marouane Mabrouk.
"Quasi-mafia", rapporte Wikileaks
La montée en puissance des Trabelsi a commencé au milieu des années 90 quand Leïla cherche à placer à des postes clef sa famille issue de "milieu modeste et limitée intellectuellement", selon le journaliste Nicolas Beau, co-auteur (avec Catherine Graciet) de "La régente de Carthage" (La Découverte). Le clan va peu-à-peu faire main basse sur les banques, l'hôtellerie, l'immobilier, les transports, les grandes surfaces, l'import-export, les droits de douane, la téléphonie, l'internet, les médias... A tel point que des diplomates américains évoquaient, selon des termes rapportés par Wikileaks, une "quasi-mafia".
Différents types de prédation ont été mis en pratique, selon Béatrice Hibou (CNRS). Notamment au début des années 2000 quand "sous la pression du FMI, la Tunisie engage un programme de privatisation qui va se transformer en gigantesque hold-up, grâce aux crédits octroyés à la famille régnante", rapporte Le Figaro.
"Au moment des privatisations, ils achetaient à un prix symbolique et revendaient ensuite à des industriels et hommes d'affaires", explique Béatrice Hibou. Selon le câble diplomatique américain cité par Wikileaks, l'un des gendres de Ben Ali a ainsi "acheté une participation de 17 % de l'ancienne Banque du Sud immédiatement avant la privatisation (...)". Une "part décisive pour le contrôle majoritaire de la banque", racontent les diplomates US (cités par Wikileaks), qui rapportent les propos d'un représentant du Crédit Agricole.
"Si une entreprise fonctionnait bien, [les membres de la Famille NDLR] s'imposaient dans le capital. Sur les investissements étrangers, ils demandaient des commissions ou des parts, ils servaient d'intermédiaires pour les attributions de marchés publics. Le réseau Trabelsi contrôlait les douanes et la contrebande", énumère-t-elle. "Le moindre litige avec le fisc" pouvait "se résoudre instantanément grâce à l'arbitrage des Trabelsi", rapporte Le Figaro.
Mariages, corruption, intimidations
Pour mieux contrôler l'économie, les membres du clan ont multiplié les mariages d'affaires avec des filles du chef du patronat, Hedi Jilani. Leïla Trabelsi va aussi "s'adresser à certains éléments de l'appareil policier pour menacer, harceler ou décourager ceux qui apparaissent comme des concurrents à sa famille", rapporte Nicolas Beau.
Il y a les liens matrimoniaux. Il y a aussi la corruption: le câble diplomatique cité par Wikileaks relate que le frère aîné de la First Lady, Belhassen Trabelsi, "est réputé pour avoir été impliqué dans la corruption à grande ampleur, du remaniement de la Banque de Tunisie à l'expropriation de biens et l'extorsion de pots de vins". La même source fait la liste des possessions du membre le plus célèbre du clan: compagnie aérienne, hôtels, station de radio, usine d'assemblage automobile, société de développement immobilier...
Liens familiaux, corruption... Mais aussi menaces. Imed, neveu préféré de Ben Ali, "avait un comportement de voyou, n'hésitant pas à menacer les gens en appelant la police", affirme Nicolas Beau. Précisons au passage que le même Imed Trabelsi est mort vendredi à l'hôpital militaire de Tunis. Selon des informations circulant dans la capitale, il aurait été poignardé par un ancien collaborateur au cours d'un règlement de comptes. En 2006, il avait volé trois bateaux, dont celui de Bruno Roger, dirigeant de la banque Lazard et ami de Jacques Chirac. Yacht détourné dans le port de Bonifacio. Imed avait obtenu d'être jugé dans son pays où il avait été blanchi.
"C'était la boulimie, l'incompétence et la menace, ce qui a exaspéré la population tunisienne, bourgeoisie, industriels et classe moyenne", explique l'auteur de "La régente de Carthage". D'autant que le népotisme jouait aussi un rôle dans l'octroi de bourses et d'emplois dans ce pays où le taux de chômage des jeunes atteindrait environ 30 %.
Le patrimoine des Trabelsi
Le patrimoine de la famille Trabelsi se chiffrerait en centaines de millions d'euros. Selon Le Figaro qui cite des "renseignements 'convergents'", elle posséderait ainsi d'"importants avoirs à Dubaï et Malte" et "des biens immobiliers en Argentine".
"En France, elle disposerait de plusieurs millions d'euros sur plusieurs comptes bancaires, ainsi que d'appartements dans les beaux quartiers parisiens, de propriétés en Ile-de-Frfance, d'un chalet à Courchevel et de villas sur la Côte-d'Azur", rapporte Le Figaro. L'enquête ordonnée par l'Elysée à Tracfin, organisme de lutte contre les mouvements suspects de capitaux, devrait permettre d'en apprendre un peu plus.
Paris s'est d'autre part mis "à la disposition des autorités (...) tunisiennes" pour examiner les biens immobiliers en France de Ben Ali et de son entourage.
D'une manière générale, la Tunisie "fut longtemps la petite et très juteuse entreprise du clan" Trabelsi, observe Le Figaro.
Paris a annoncé samedi avoir pris les dispositions pour bloquer les transferts de fonds suspects de l'ex-président et de son entourage.
Le blocage des biens de Ben Ali en France
Le texte des autorités françaises stipule que "l'ensemble des professionnels (...) sont invités à appliquer avec une particulière attention les mesures de vigilance complémentaires" et de lui signaler "sans délai" les opérations telles que "retraits substantiels en espèces, achat de métaux précieux, envois de fonds vers l'étranger, etc."
Selon le porte-parole du gouvernement et ministre du Budget François Baroin, la France "dispose d'un cadre réglementaire et juridique suffisamment important pour les 48 heures qui viennent afin de permettre à Tracfin (la cellule française de lutte anti-blanchiment) de bloquer administrativement les mouvements de flux (et d'empêcher), en gros, une évasion" des avoirs de Ben Ali.
Quant au volet immobilier, a pouruivi François Baroin, il ferait ensuite l'objet d'une "procédure judiciaire" qui complètera cette première phase administrative. C'est "aussi la raison pour laquelle nous disons que nous sommes à la disposition des autorités constitutionnelles tunisiennes pour savoir ce qu'elles souhaitent", a-t-il expliqué.
Selon lui, le montant des avoirs de Ben Ali et de son entourage en France est encore inconnu même si les informations "commencent à remonter". "L'évaluation sera faite par Tracfin et la Direction générale du Trésor sur la base des mouvements financiers que l'on peut qualifier de suspects ou de douteux", a-t-il précisé.
Plaintes d'ONG en France
Les ONG Sherpa, Transparency International et Commission arabe des droits humains ont annoncé lundi avoir déposé plainte pour obtenir une enquête sur les biens détenus en France par le président tunisien déchu Zine Ben Ali.
Cette plainte déposée auprès du parquet de Paris devait notamment viser les faits de recel d'abus de biens sociaux, blanchiment et recel de détournement de fonds publics, a précisé Maud Perdriel-Vaissière, juriste chargée du dossier chez Sherpa. L'objectif est "d'obtenir rapidement un gel des avoirs de la famille Ben Ali en France pour éviter qu'ils ne soient transférés vers des destinations lointaines", a-t-elle dit.
Selon Transparency France, l'ex-président, qui a quitté le pays vendredi après 23 ans au pouvoir, détiendrait un hôtel particulier à Paris d'une valeur estimée à 37 millions d'euros, ainsi que des avoirs dans plusieurs banques. La famille de sa femme détiendrait plusieurs millions d'euros sur des comptes bancaires français, des appartements et des propriétés à Paris et en région parisienne, un chalet à Courchevel et des propriétés sur la Côte d'Azur, ajoute Transparency, citant des enquêtes journalistiques.
"Gel" de façade
William Bourdon, fondateur et avocat de Sherpa, estime que la déclaration de la ministre de l'Economie Chrisitine Lagarde faisant état d'une mise sous surveillance des avoirs et biens immobiliers de la famille Ben Ali était un effet d'annonce.
Les autorités françaises sont "au fait que la France est un territoire d'accueil de ces détournements d'investissements financiers, bancaires, opérés pour le compte et au bénéfice du clan Ben Ali élargi", a-t-il dit sur RTL. L'enquête sera complexe, car, estime-t-il, ces avoirs ont été dissimulés. Il s'est interrogé sur la volonté des autorités françaises de bloquer ces avoirs.
"Nicolas Sarkozy, dans un communiqué a parlé de 'gel': il n'est pas du tout question de gel, les dispositions légales sur lesquelles s'appuie ce mécanisme de surveillance ne permettent absolument pas le gel des avoirs", a-t-il avancé. "C'est un effet d'annonce pour essayer d'effacer la pression désastreuse provoquée par le cynisme coupable et complaisant de la France vis-à-vis de la Tunisie depuis plusieurs semaines et depuis plusieurs années", a ajouté William Bourdon.
De son côté, Christine Lagarde a reconnu sur Europe 1 que la mise sous surveillance annoncée par le gouvernement n'était "pas exactement un gel des avoirs."
Des voix s'élèvent en Suisse
Plusieurs voix se sont élevées lundi en Suisse pour réclamer aux autorités le gel les éventuels avoirs détenus par le président tunisien déchu. Un avocat suisse d'origine tunisienne, Ridha Ajmi, qui représente une trentaine de personnes, a indiqué à l'AFP avoir déposé plainte auprès du Ministère public suisse (procureur fédéral) afin de pouvoir bloquer les éventuels avoirs de Ben Ali.
"Nous demandons l'ouverture d'une enquête pénale pour déterminer s'il y a ou pas des fonds qui appartiennent au peuple tunisien et qui ont été détournés d'une manière ou d'une autre sur des comptes privés ou de sociétés", a expliqué Me Ajmi. L'avocat a également déposé une requête réclamant l'émission de mandats d'arrêts internationaux contre l'ex-président tunisien, sa femme Leïla Trabelsi et ministre de l'Intérieur Rafik Bel Hadji Kacem reconduit lundi dans ses fonctions.
L'Association des Tunisiennes et Tunisiens en Suisse a demandé au Conseil fédéral de bloquer "immédiatement" les biens détenus par l'ancien président tunisien.
Une grande Famille
Entre eux, les Tunisiens parlent de la Famille : celle de Leïla Trabelsi, d'abord. Et dans une moindre mesure, le "clan historique" parfois écarté par les Trabelsi, celui de l'ex-président, ses sept frères et soeurs, et surtout ses gendres Slim Chiboub, Marouane Mabrouk ou Saker Matri.
Leïla Trabelsi est la seconde épouse de l'ex-dictateur. Ancienne coiffeuse, elle s'est mariée en 1992 avec Zine El Abidine Ben Ali. La nouvelle "First Lady" amène dans son sillage une famille nombreuse: elle a 10 frères et soeurs, sans compter les dizaines de neveux. Le frère aîné, Belhassen, est le chef du clan. Mais il faut également compter sur Hajja Nana, la mère.
Une famille vorace "qui va aussitôt engager une véritable guerre avec Habib Ben Ali, dit Moncef, jusque-là frère tout-puissant du président", rapporte Le Figaro. "Moncef finira par tomber en disgrâce tout comme les autres clans concurrents qui tenaient jusqu'ici le haut du pavé à Tunis : celui de Kamel Eltayef, ancien conseiller occulte de Ben Ali, ou celui de Slim Chiboub, mari de Ghazoua, l'une des filles de l'ancien président et de sa première femme, Naïma Kefi", poursuit-il. Ou encore celui d'un autre gendre, Marouane Mabrouk.
"Quasi-mafia", rapporte Wikileaks
La montée en puissance des Trabelsi a commencé au milieu des années 90 quand Leïla cherche à placer à des postes clef sa famille issue de "milieu modeste et limitée intellectuellement", selon le journaliste Nicolas Beau, co-auteur (avec Catherine Graciet) de "La régente de Carthage" (La Découverte). Le clan va peu-à-peu faire main basse sur les banques, l'hôtellerie, l'immobilier, les transports, les grandes surfaces, l'import-export, les droits de douane, la téléphonie, l'internet, les médias... A tel point que des diplomates américains évoquaient, selon des termes rapportés par Wikileaks, une "quasi-mafia".
Différents types de prédation ont été mis en pratique, selon Béatrice Hibou (CNRS). Notamment au début des années 2000 quand "sous la pression du FMI, la Tunisie engage un programme de privatisation qui va se transformer en gigantesque hold-up, grâce aux crédits octroyés à la famille régnante", rapporte Le Figaro.
"Au moment des privatisations, ils achetaient à un prix symbolique et revendaient ensuite à des industriels et hommes d'affaires", explique Béatrice Hibou. Selon le câble diplomatique américain cité par Wikileaks, l'un des gendres de Ben Ali a ainsi "acheté une participation de 17 % de l'ancienne Banque du Sud immédiatement avant la privatisation (...)". Une "part décisive pour le contrôle majoritaire de la banque", racontent les diplomates US (cités par Wikileaks), qui rapportent les propos d'un représentant du Crédit Agricole.
"Si une entreprise fonctionnait bien, [les membres de la Famille NDLR] s'imposaient dans le capital. Sur les investissements étrangers, ils demandaient des commissions ou des parts, ils servaient d'intermédiaires pour les attributions de marchés publics. Le réseau Trabelsi contrôlait les douanes et la contrebande", énumère-t-elle. "Le moindre litige avec le fisc" pouvait "se résoudre instantanément grâce à l'arbitrage des Trabelsi", rapporte Le Figaro.
Mariages, corruption, intimidations
Pour mieux contrôler l'économie, les membres du clan ont multiplié les mariages d'affaires avec des filles du chef du patronat, Hedi Jilani. Leïla Trabelsi va aussi "s'adresser à certains éléments de l'appareil policier pour menacer, harceler ou décourager ceux qui apparaissent comme des concurrents à sa famille", rapporte Nicolas Beau.
Il y a les liens matrimoniaux. Il y a aussi la corruption: le câble diplomatique cité par Wikileaks relate que le frère aîné de la First Lady, Belhassen Trabelsi, "est réputé pour avoir été impliqué dans la corruption à grande ampleur, du remaniement de la Banque de Tunisie à l'expropriation de biens et l'extorsion de pots de vins". La même source fait la liste des possessions du membre le plus célèbre du clan: compagnie aérienne, hôtels, station de radio, usine d'assemblage automobile, société de développement immobilier...
Liens familiaux, corruption... Mais aussi menaces. Imed, neveu préféré de Ben Ali, "avait un comportement de voyou, n'hésitant pas à menacer les gens en appelant la police", affirme Nicolas Beau. Précisons au passage que le même Imed Trabelsi est mort vendredi à l'hôpital militaire de Tunis. Selon des informations circulant dans la capitale, il aurait été poignardé par un ancien collaborateur au cours d'un règlement de comptes. En 2006, il avait volé trois bateaux, dont celui de Bruno Roger, dirigeant de la banque Lazard et ami de Jacques Chirac. Yacht détourné dans le port de Bonifacio. Imed avait obtenu d'être jugé dans son pays où il avait été blanchi.
"C'était la boulimie, l'incompétence et la menace, ce qui a exaspéré la population tunisienne, bourgeoisie, industriels et classe moyenne", explique l'auteur de "La régente de Carthage". D'autant que le népotisme jouait aussi un rôle dans l'octroi de bourses et d'emplois dans ce pays où le taux de chômage des jeunes atteindrait environ 30 %.
Le patrimoine des Trabelsi
Le patrimoine de la famille Trabelsi se chiffrerait en centaines de millions d'euros. Selon Le Figaro qui cite des "renseignements 'convergents'", elle posséderait ainsi d'"importants avoirs à Dubaï et Malte" et "des biens immobiliers en Argentine".
"En France, elle disposerait de plusieurs millions d'euros sur plusieurs comptes bancaires, ainsi que d'appartements dans les beaux quartiers parisiens, de propriétés en Ile-de-Frfance, d'un chalet à Courchevel et de villas sur la Côte-d'Azur", rapporte Le Figaro. L'enquête ordonnée par l'Elysée à Tracfin, organisme de lutte contre les mouvements suspects de capitaux, devrait permettre d'en apprendre un peu plus.
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